Introduction

Pour commencer notre livre sur la Science, nous observerons la compatibilité déroutante entre les sciences modernes et les textes de l’islam. Nous exposerons donc le Coran à la lumière des faits scientifiques récents. En effet, si le Coran se réclame être de nature divine, il se doit de passer l'épreuve de validité des phénomènes scientifiques dont il fait la description.

Ne méditent-ils donc pas sur le Coran ? S'il provenait d'un autre qu'Allah, ils y trouveraient certes maintes contradictions !

Le texte saint de l’islam nous met au défi de trouver ce que l'on pourrait appeler des contradictions. Nous l’avions déjà soulevé dans les ouvrages précédents, en faisant appel à la logique. Ici, il sera avant tout question de comparer les observations qui pourraient paraître discordantes. Les exégètes, commentateurs des versets du Coran, ont toujours pratiqué leur interprétation à partir des données de leur époque respective. Ce qui entraîne naturellement une constante réinterprétation de ce qui est considéré par les musulmans comme la Parole divine. Redonner du sens aux textes à la lumière des nouvelles découvertes, complétant alors les versets inexplicables auparavant. Certains accusent les religieux de pratiquer le concordisme, si cela peut constituer une attaque. Effectivement, nous essayons de faire concorder les textes, qui au premier abord semblent insensés, puis le deviennent à la lumière de la connaissance. Mais avec quel autre corpus, peut-on pratiquer cela, si ce n'est avec les textes sacrés ?

Concordisme : Système d'exégèse visant à établir une concordance entre les textes bibliques et les données scientifiques.

Nombreux sont les commentateurs du Coran, essayant de faire concorder les données scientifiques avec la Parole de Dieu. En exemple, l'essayiste et philosophe Harun Yahia, expert dans l'art du référencement des miracles scientifiques . Cependant il faut garder l’esprit critique, car lors de nos propres recherches, nous constaterons des différences dans l'interprétation. Le but est toujours de ne pas être dans la contradiction, sachant qu'un seul et même âya est assez riche en informations, ce qui occasionne une multitude de connaissances que l'on peut mettre en parallèle avec les données scientifiques modernes.

Allah, c'est Lui qui a crée les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre l'eau; grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a soumis à votre service les vaisseaux qui, par Son ordre, voguent sur la mer. Et Il a soumis à votre service les rivières. Et pour vous, Il a assujetti le soleil et la lune à une perpétuelle révolution. Et Il vous a assujetti la nuit et le jour. Il vous a accordé de tout ce que vous Lui avez demandé. Et si vous comptiez les bienfaits d'Allah, vous ne sauriez les dénombrer. L'homme est vraiment très injuste, très ingrat.

— Coran 14:32-34

Il existe une infinité de miracles, que chacun pourra déceler en fonction de ses propres connaissances, et cela serait une perte de temps de tous les référencer, sachant que nous en oublierions forcément. Ici donc, à l'image du Dr. Zakir Naïk , nous ferons preuve de prudence et exposerons les fais vérifiables et admis par tous.

Pour bien préciser, ce que nous entendons en règle générale par « miracle », est tout fait qui échappe au raisonnement humain. En les nommant « miracles », cela nous permet de rester cohérent. En revanche, si nous aurions qualifié de logique (au lieu de miraculeux), la séparation de la mer en deux dans l’histoire du prophète Moïse, alors nous aurions été incohérent avec nous-même.

Or, une abondance de faits mentionnés dans le Noble Coran ont vu leur signification comprise seulement à l'aube du XXème siècle, et continu à ce jour à se dévoiler au fil de l’histoire. Nous rappelons que le Saint Coran a été révélé au prophète Muhammad () au VIIème siècle. D'aucuns, sans surprise de notre part, diront que certains parallèles entre les différents versets descriptifs et les faits scientifiques exposés, seront parfois abracadabrants (tirés par les cheveux). Mais nous leur répondons, qu'il fallait que le texte traverse les époques, pour que tous, des gens du VIIème siècle jusqu’à la fin des temps, puissent comprendre. Il est donc évident, que le vocabulaire utilisé ne pouvait être à la hauteur du jargon scientifique actuel, car cela ne constituait aucune réalité pour leur temps. De plus, les faits ont été révélés de manière descriptive, poétique et avec une précision extraordinaire et surprenante. Ainsi les informations transmises à travers le Coran, virent leur sens le plus profond préservé à travers les âges.

« Un peu de science éloigne de Dieu, mais beaucoup nous y ramène. »

Maurice Bucaille, médecin français, dans son ouvrage La Bible, le Coran et la Science, remarque que contrairement à la Bible, le Coran ne fait pas un récit continu sur la genèse de l’univers, mais qu'il faut rechercher les versets éparpillés un peu partout à travers celui-ci, et les réunir pour obtenir une synthèse concluante.

« Ce qui frappe d'abord l'esprit de qui est confronté avec un tel texte pour la première fois est l'abondance des sujets traités : la création, l'astronomie, l'exposé de certains sujets concernant la terre, le règne animal et le règne végétal, la reproduction humaine. Alors que l'on trouve dans la Bible de monumentales erreurs scientifiques, ici je n'en découvrais aucune. Ce qui m'obligeait à m'interroger : si un homme était l'auteur du Coran, comment aurait-il pu, au VIIe siècle de l'ère chrétienne, écrire ce qui s'avère aujourd'hui conforme aux connaissances scientifiques modernes ? Or, aucun doute n'était possible : le texte que nous possédons aujourd'hui du Coran est bien le texte d'époque, si j'ose dire […] Quelle explication humaine donner à cette constatation ? A mon avis, il n'en est aucune car il n'y a pas de raison particulière de penser qu'un habitant de la péninsule arabique pût, au temps où, en France, régnait le roi Dagobert, posséder une culture scientifique qui aurait dû, pour certains sujets, être en avance d'une dizaine de siècles sur la nôtre. »

 — Maurice Bucaille Maurice Bucaille, né le 19 juillet 1920 à Pont-l'Évêque (Calvados) et mort le 17 février 1998, est un médecin français. Wikipedia

Le Coran, ayant gardé sa forme originale jusqu'à ce jour, toutes les révélations d'ordre scientifique mentionnées ne commettent pourtant aucune erreur ou contradiction, et c’est ce que nous allons exposer dans ce premier chapitre, en relatant une partie de ces faits.

Nous essaierons donc dans notre exposition, d'aller de manière synthétique, du début de l'a création l'univers, que les modernes appellent le Big Bang, jusqu'à la création la plus élaborée jusqu'à ce jour qui semblerait être la vie, allant du végétal à l'animal, et bien entendu aboutir à l’être humain.

Partie 1 - L'Univers

L’Univers est le mot utilisé pour désigner tout ce qui existe. Même l’homme est une partie de l’univers. Si Dieu est le Créateur du monde, comme les religions nous l’enseignent, alors l’homme est l’une de Ses créatures.

L'Astronomie est la science qui étudie les astres et les corps célestes de l'univers, quant à la Cosmologie, qui constitue une de ses branches, elle se consacre particulièrement à l’étude de l’Univers, du cosmos, englobant la totalité de ce qui nous est accessible dans la nature. La cosmologie ne s’intéresse pas aux entités de l'univers en particuliers, mais au cadre de son évolution ainsi qu’aux lois communes à celle-ci.

Astronomie : Science qui a pour objet l'observation et l'étude des corps célestes et plus généralement de l'univers sidéral.

Cosmologie : Science des grandes lois qui gouvernent l'univers physique.

Que sait-on aujourd’hui de l’origine de l’univers grâce aux progrès scientifiques, et existe-t-il des différences avec la description qu’en fait le Coran ? La formation du monde en six jours, telle qu’elle est inscrite dans les textes saints, est-elle possible ? L’univers est-il limité ou illimité ? Et enfin, comment l’univers peut-il être arrivé, dans une perspective évolutionniste, à créer des systèmes bien organisés, jusqu’à l’être humain lui-même ? Ce sont les questions auxquelles nous allons essayer de répondre.

La création des cieux et de la terre est quelque chose de plus grand que la création des gens. Mais la plupart des gens ne savent pas.

— Coran 40:57

La Formation de l'Univers ?

Au début du XXème siècle, les scientifiques pensaient que l'Univers était sans commencement, modèle dit de l'Univers statique, pas de fin ni de début, autrement dit, éternel et infini. En effet, la communauté scientifique était très sceptique, à propos d'une théorie sur l'origine du cosmos, car cela pourrait rentrer en accord avec l'idée d'un potentiel Dieu Créateur. Cependant les découvertes en astronomie au début du siècle passé, vont bouleverser les conceptions sur l'origine de l'univers.

Dans les années 1920, Alexander Friedmann, mathématicien soviétique, est le premier à exposer une théorie, avec des calculs mathématiques sur l'expansion de l'univers. Il fut très critiqué en son temps, même par Albert Einstein, qui insistait sur un univers stationnaire. Pourtant il en découlera que ce fut Friedmann qui eut raison de tous, et prouva l'exactitude de ses calculs .

Puis Georges Lemaître, astronome et physicien belge, en 1927, rédige un article dans les Annales de la Société scientifique de Bruxelles, intitulé Un univers homogène de masse constante et de rayon croissant. Ce dernier théorise l'expansion de l'univers, en observant l'éloignement continu des galaxies entre elles. Enfin, il stipula également qu'à l'origine, toute la matière fut concentrée dans un seul et même atome, un atome dit primitif, ou initial . Ce serait l'explosion colossale de cet atome primitif, qui serait à l'origine de l'Univers. Commence à naître également l'idée d'une masse de matière surgissant du néant. C'est à ce moment précis que tout ce que l'on connait se serait créé, la matière, l'énergie, ainsi que l'espace et le temps .

Enfin, en 1929, Edwin Hubble, un astronome américain, à l'aide d'un télescope et de données d'observations, met en évidence pour la première fois l'éloignement des galaxies les unes des autres, et du perpétuel mouvement de l'Univers. Cela implique un univers en expansion constante .

Ce modèle, de l'atome primitif, suivi de la théorie de l'explosion initiale, conduisant à l'expansion de l'univers, est le consensus admis à ce jour par la communauté scientifique. C'est ce qu'on appelle la théorie du Big Bang. Le terme « Big Bang » a été inventé par Fred Hoyle, un cosmologiste et astronome britannique, portant alors en dérision cette théorie. Pourtant, aujourd'hui encore elle constitue le cadre scientifique de l'étude de l'univers, et les prédictions faites à son sujet sont souvent justes, ce qui rend le modèle pertinent .

Toute la matière céleste que nous connaissons était concentrée dans cet atome ultra dense, qui aurait explosé pour donner naissance à l'univers. L'événement se serait déroulé il y a environ 14,7 milliards d'années, selon la théorie du Big Bang. Cette théorie descriptive des origines et de l’évolution de l'univers, peut être mise en parallèle avec les descriptions faites dans le Coran, le texte sacré de l'islam. Rappelons que le Coran est écrit en arabe à l’origine, et qu’ainsi nous sommes obligés de prendre les mots exacts afin d’être le plus proche possible du sens.

Commençons par l'atome primitif :

Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une [ratq] masse compacte ? Ensuite Nous les avons [fataqna] séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ?

— Coran 21:30

Nous avons déjà vu que les cieux correspondaient aux choses immatérielles et la terre aux éléments matériels, donc ici, cette association des cieux et de la terre est synonyme d’univers, dans ce verset précisément. Ainsi l’on comprend que l’univers était à l’origine une masse compacte. Le mot « ratq », en arabe signifie l’action de coudre, comme si deux parties différentes (les cieux et la terre) étaient soudées l'une à l'autre. Le terme « fataqna » désigne l'action de rompre, de découdre et de désassembler avec une connotation d'extrême violence et de force. Ici nous avons la description parfaite de l’explosion de l’atome initial, avec un vocabulaire propre aux textes de l’islam, celui du VIIème siècle. Mais cela ne s'arrête pas là pour les plus sceptiques.

Nous savons également, en raison de son expansion, que par le passé l'univers fut beaucoup plus dense, par conséquent sa température et sa densité beaucoup plus élevés. On le sait aujourd’hui grâce au rayonnement fossile, appelé aussi fond diffus cosmologique, évoqué pour la première fois en 1934 par Georges Lemaître, mais n'a réellement été étudié qu’à partir des années 1940, par George Gamow. Ce fond diffus cosmologique correspond aux rayonnements émis par les plus anciennes lumières de l'univers observables .

Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : « Venez tous deux, bon gré, mal gré ». Tous deux dirent : « Nous venons obéissants ».

— Coran 41:11

Constatez ici, on ne parle plus des cieux, mais du ciel et de la terre, autrement dit bien de l’univers observable. D’après le verset précédent (Coran 21:30), les cieux ont été séparés de la terre, et ce qu’il faut comprendre est qu’un seul « ciel » est resté accroché à la terre (matière). Le terme « dhukhan » utilisé dans le Coran signifiant « fumée » laisse bien entendre cette idée de chaleur, de densité et d'opacité, tout comme le furent les premiers âges de l'univers, témoignage à l’appui du fond diffus cosmologique. Mais notre miraculeux Coran ne s'arrête pas en si bon chemin.

Nous avons vu également que la théorie qui a cours actuellement, postule que toutes les galaxies s'éloignent les unes des autres, dans un mouvement d'expansion ayant débuté juste après le Big Bang, expansion semblable à la surface d'un ballon de baudruche que l'on gonflerait.

Résumé

Vidéo (Le Rayonnement Focile)

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Le ciel, Nous l'avons construit par Notre puissance : et Nous l'étendons [constamment] dans l'immensité.

— Coran 51:47

On retrouve un seul ciel dans ce verset, toujours celui rattaché à notre univers matériel. D'après le médecin français, Maurice Bucaille , l'expression « Nous l'étendons » utilisé dans ce passage du Coran, serait le participe présent pluriel « mûsieûna » du verbe « awsaea », qui aurait le sens de « rendre plus vaste, plus spacieux et donner plus de volume » . Cela vient confirmer l’expansion de l’univers observé par les scientifiques.

Nous n’irons pas plus loin sur la formation de l’univers en terme technique. Cependant le cadre de cette théorie à la spécificité de bénéficier d'une plasticité, dont les piliers peuvent être ceux énumérés par le Coran . Notre univers a subit de nombreuses étapes avant d'arriver à son stade actuel, notamment par d'énorme phase de transformation de la matière, allant de l'atome primitif, à la conscience humaine.

La Création du monde en six jours ?

Aussi loin que nous pouvons remonter, dans l'observation du rayonnement fossile, nous pouvons seulement percevoir les débuts de l'univers dès l’instant où il commença à émettre de la lumière. Tout ce qui existait avant cette première lueur, correspond à la part de l'univers qui n'est pas observable. Aujourd'hui, grâce à la mission Planck et son satellite, les scientifiques ont pu estimer l'origine de l’univers à 13,8 milliards d'années . Cependant le Coran, et la Bible, affirme que Dieu disposa de six jours dans la création des cieux et de la terre.

Votre Seigneur, c'est Allah, qui a créé les cieux et la terre en six jours, puis S'est établi « istawa » sur le Trône . Il couvre le jour de la nuit qui poursuit celui-ci sans arrêt. (Il a créé) le soleil, la lune et les étoiles, soumis à Son commandement. La création et le commandement n'appartiennent qu'à lui. Toute gloire à Allah, Seigneur de l'Univers !

— Coran 7:54

Comment surmonter cette difficulté, qui semble en contradiction avec les données actuelles, car six jours tels que nous les pensons ne pourraient être suffisants dans l'accomplissement d'une telle création. Nous allons donc nous pencher justement sur cette notion de « jour », dans le Coran, traduit à partir du terme « yawm », dont le pluriel est « ayyûm ». Ce terme peut signifier une période de temps, une longue durée, et pas uniquement les vingt-quatre heures référentielles. Les versets qui suivent en sont la preuve.

Et ils te demandent de hâter [l'arrivée] du châtiment. Jamais Allah ne manquera à Sa promesse. Cependant, un jour auprès de ton Seigneur, équivaut à mille ans de ce que vous comptez.

— Coran 22:47

Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul.

— Coran 32:5

Le Coran attire notre attention à l'intérieur de ces différents versets sur la relativité du temps. Lorsqu'un jour auprès de Dieu équivaut à mille ans, il y est sous-entendu que le temps ne s'écoule pas de la même manière pour Dieu. Les « mille ans » dont il est question ici, ne sont que symboliques, et sont synonymes de « beaucoup de temps ». Comme dans le langage français, on utilise le nombre trente-six symboliquement pour dire « beaucoup », par exemple lorsqu'on dit : il a « trente-six paires de chaussures » ; désignant par là qu’il en possède plus qu’il n’en faut, et ne correspond pas au véritable nombre.

Dans un premier temps, on pourrait insister sur le fait que un jour sur la Terre n'est pas égale à un jour sur Mars, ou sur n'importe qu'elle autre planète (un jour sur Terre = 24 heures ; un jour sur Mars = 24 heures et 39 minutes ; un jour sur Pluton = 153 heures et 17 minutes). Ceci est une manière de démontrer que la mesure du temps est relative. Mais elle n'est pas suffisante. Pour exemple, la lumière se déplace à la même vitesse que l'on se situe sur la Terre ou sur Mars. Selon cette démonstration, le temps ne serait alors pas totalement relatif d'un point de vue physique.

Cependant au XXème siècle, Albert Einstein mis en évidence la relativité du temps . En vérité, elle fut formulée pour la première fois par Henri Poincaré. Ainsi le temps et l'espace n'étaient plus absolus, comme pouvaient le penser les philosophes de l'époque. Selon cette nouvelle relativité, le temps subit des distorsions en fonction du mouvement.

De la même manière, auprès de Dieu, le temps s'écoule différemment et ne correspond pas aux vingt-quatre heures que nous expérimentons sur la Terre. Nous allons apporter deux réponses à cela, notre interprétation personnelle, ainsi que l’explication d’Harun Yahya.

• Notre réponse la plus logique est la suivante. Dieu étant de nature transcendante, et n’étant pas soumis aux dimensions de l’Espace et du Temps, dont Il est le Créateur, la notion de référentiel ne peut Lui être appliquée. Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’il s’agirait là plutôt de phases ou de périodes, et qu’il est donc complétement inutile de chercher à convertir numériquement la durée d’un jour, telle qu’elle est inscrite dans le Coran, du point de vue de Dieu, l’Éternelle, Celui qui n’a ni commencement, ni fin.
• D’après Harun Yahya, les physiciens auraient établi un temps « galactique », dont la vitesse de propagation du temps diminuerait proportionnellement à l'expansion de l'Univers . Cela serait dû à l’Espace/Temps qui interagirait avec la gravitation. Pour Harun Yahya, il serait donc possible de convertir cette durée. Or n’ayant pas trouvé de source certaine, nous avons pris la liberté de refaire les calculs en prenant pour base 7 milliards pour le temps galactiques (au lieu de 8 milliards). Le calcul se présente ainsi :
  Si vous prenez les jours comme des périodes, le premier jour du premier temps galactique correspondrait à environ 7 milliards d'années sur terre, ceci indiquerait la première période. Puis la deuxième période de 24 heures durerait donc 3,5 milliards d'année sur terre, soit la moitié de la première. La troisième 1,75 milliards, puis 875 millions, 437,5 millions, et enfin pour la sixième 218,75 millions d'années. Si vous additionnez le tout, vous obtenez 13 781 250 000 d'années (environ 13,8 milliards d’années), correspondant à la date selon laquelle l'Univers aurait été parachevé. En prenant 7 milliards d'années, on obtient six périodes liées l’une à l’autre, donnant un résultat proche des données actuelles confirmant un univers de 13,8 milliards d'années tout récemment. Ainsi les six périodes de temps dans la création des cieux et de la terre, pourraient correspondre à cette échelle de temps galactique.

Il existe un autre phénomène scientifique mentionné dans le Coran, qui correspondrait à la vitesse de la lumière. Cette dernière est une constante bien connue des physiciens, et est égale à 299 792 458 m/s, soit environ 300 000 000 m/s, en langage scientifique écrit 3x10⁸ m.s^-1.

Repris par Mohammed Yacine Kassab, dans son ouvrage, Gloire à Dieu ou Les Mille Vérités Scientifiques du Coran, il en déduit la célérité de la lumière par un calcul en partant de ce verset.

Les Anges ainsi que l'Esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans.

— Coran 70:4

Dans la théologie islamique, les anges sont des êtres de lumières. On remarque déjà que le mot « durée » est inscrit dans ce verset, contrairement aux précédents. Il y a une référence à la mesure et à la quantification dans le texte.

Nous partons du principe que ce verset nous dit qu’un ange met un seul jour pour parcourir la distance qu'un homme parcourait en 50 000 ans :

« Ce verset en partie allégorique, établit une équivalence entre un espace céleste, franchi en un jour par un mobile cosmique et une distance similaire parcourue en 50 000 années, par un mobile utilisé par les hommes, soit un rapport de 1 à 18 000 000. La moyenne a été établie sur un ordre de grandeur qui tient compte aussi bien de l’année solaire (365,25 jours) que de l’année lunaire (354,36 jours). En fait cette moyenne est de 17 991 750, mais elle a été arrondie à 18 000 000, pour faciliter les calculs, et les estimations. En tout état de cause une telle variation constitue moins de 1/1000ème dans l’absolu, et n’a aucune influence sur les résultats. Dans cette démonstration, le mobile céleste ou cosmique est 18 millions de fois plus rapide que le mobile terrestre. »

« Quelle que soit l’unité de temps prise en considération, ce ratio reste inchangé. Que ce soit une minute, une heure ou un siècle. En une heure, le mobile le plus rapide sur terre à l’époque, était le cheval, qui pouvait atteindre une vitesse de 60 kilomètre à l’heure. Connaissant le rapport entre les deux mobiles, la distance parcourue en une heure par les Anges et l’Esprit, est de : 60 km x 18 000 000 = 1 080 000 000 (Un milliard quatre-vingt millions de kilomètres). »

« En une seconde, elle est de : 1 080 000 000 : 3 600 = 300 000 kilomètres à la seconde, soit exactement la vitesse de la lumière !!! »

« Ainsi, le rapport 1/ 18 000 000 révélé par le Livre Sacré, n'est rien d'autre que celui de la vitesse de la lumière. Bien entendu, le Coran n'étant ni un traité de physique ni un ouvrage de mathématiques, il n'y a pas lieu d'exiger une précision absolue au niveau de l'énoncé du problème. Tout le raisonnement consiste à fournir les indications qui démontrent, que ces connaissances émanent d'un Etre Supérieur, infiniment plus savant que toute, l'humanité. Il faut rappeler qu'à l'époque du Prophète, les savants pensaient que la lumière se transmettait instantanément. Des croyances restées vivaces jusqu'au 20ème siècle où la vitesse de la lumière fut calculée avec précision en 1929 seulement, avec l'ordre de 300 000 kilomètres à la seconde, justement. » — Mohammed Yacine Kassab

Le raisonnement semble solide, cohérent et pertinent, ce qui nous amène à penser une nouvelle fois que le Coran ne pourrait être d'origine humaine, et que les prédictions qu'il établit ont devancé les Sciences modernes d'une dizaine de siècles, ce qui semble incroyable. Il est à rappeler une nouvelle fois que le Coran, n'est pas un livre de Science à proprement parlé, il n'a donc pas à se justifier sur la précision et la rigueur du calcul.

La formation des cieux et de la terre en six jours est l'exemple parfait pour montrer que les informations transmises dans le Coran sous forme traditionnelle, décrivent le monde de manière plus poétique et plus profonde, et de manière intemporelle, ce que sont incapables de faire les manuels de sciences actuels, sans cesse réactualisés. Ce qui vous permet de comprendre pourquoi l'on dit souvent que la religion est accessible par l'association de l'Art et de la Science.

De l'Infiniment Grand à l'Infiniment Petit ? (Partie 1)

Les maîtres spirituels à travers les âges et de tout horizon ont toujours admis que le monde était à la fois un et infini. Cependant la Physique classique, durant le XXème siècle, n'a su retranscrire un modèle d'explication pour l'infiniment petit. C'est en cela que l'on vit l'apparition de la physique quantique qui permettra d'expliquer les comportements de l'atome par exemple. Or, quand la physique classique se propose d'étudier les comportements des astres, elle ne peut expliquer celui de l'atome, quant à la physique quantique, elle se retrouve incapable d'expliquer les phénomènes astronomiques, ou du moins, se retrouve avec des non-sens.

« Malheur à vous, scribes et Pharisiens hypocrites, qui fermez aux hommes le Royaume des Cieux! Vous n'entrez certes pas vous-mêmes, et vous ne laissez même pas entrer ceux qui le voudraient. » Évangile selon Matthieu 23:13

Nous nous retrouvons alors avec deux modèles d'explication pour notre univers, un pour l'infiniment grand et un autre pour l'infiniment petit. Cela voudrait-il dire que notre univers ne formerait pas un seul et unique ensemble ?

Il faudra attendre l'arrivée des idées de Nassim Haramein, scientifique multidisciplinaire indépendant, dont les travaux sortent des sentiers battus . L'originalité de ses études réside dans son modèle de réunification de la physique classique et de la physique quantique. Un modèle qui expliquerait l'univers de l'infiniment grand à l'infiniment petit.

La théorie de Nassime Haraneim, nous propose plus qu'un modèle de l'univers, elle met en évidence une structure de la Création. Sa manière de voir les choses est profonde et logique, et ici, nous retracerons ses expériences, telles qu’il nous les présente dans ses interventions . Ainsi cela nous permettra d’aborder toutes les facettes de l'univers, et de nous arrêter sur quelques concepts simples de physique, en les comparants à certaines données du Coran.

L'aventure de Nassim Haraneim commence à l'âge de 10 ans, lorsqu'il participe à son premier cours sur les dimensions de l’espace. Son maître d'école dessina un point sur le tableau, et dis : « ceci est la dimension 0 et elle n'existe pas ». Puis, il traça une ligne faite de point et réitéra en précisant que celle-ci était la dimension 1 et qu'elle n'existait pas non plus. Par la suite, il dessina 4 lignes de points formants alors un plan, et de nouveau mentionna qu'elle n'existait pas, et qu'elle était la dimension 2. Et par miracle, en esquissant une figure géométrique faite de 6 plans en 2D inexistant, il obtint un cube existant, la troisième dimension ! Le maître d'école explique que seul la 3D existe parce qu'elle a un volume.

Donc la question que nous nous posons ici est, comment obtient-on l'existence par l'inexistence ? Cela semble impossible et défier la logique. On pourrait faire le syllogisme suivant :

1. Selon le maître d'école de Nassim Haraneim, la dimension 0, 1 et 2 n'existe pas.
2. Or, le cube se constitue grâce aux dimensions 0, 1 et 2.
3. Donc le cube n'existe pas. (Pourtant, l'instructeur dit qu'il est sensé exister.)

En apprenant cela, Nassim Haraneim eut une intuition. Il comprit qu'il y avait quelque chose d'inexacte dans cette formulation. Alors en rentrant de l'école, à l'intérieur du bus qui le ramenait chez lui, il eut une l'idée de se représenter mentalement ce bus dans lequel il se trouvait, en perspective de hauteur, à vol d'oiseau. Puis il décida de continuer à monter, pour se rendre compte que le bus commençait à devenir un point. Il fit de même avec la terre, puis avec le système solaire et les galaxies, qui chaque fois qu’il prenait plus de hauteur, devenaient de simples points. Et enfin, il fit le voyage intérieur inverse, en observant sa main, sa peau constituée de minuscules points dénommés cellules, puis avec les molécules, les atomes, etc...

N'ont-ils pas médité sur le royaume des cieux et de la terre, et toute chose qu'Allah a créée, et que leur terme est peut-être déjà proche ? En quelle parole croiront-ils après cela ?

— Coran 7:185

Dans cet exercice, il faut imaginer qu’en réalité, cela ne s'arrête jamais, nous pouvons toujours aller plus haut, comme nous pouvons toujours aller en profondeur. Et cela est d’autant plus vrai vers l'infiniment petit, car en mathématique, nous pouvons toujours faire la moitié de la moitié, de la moitié...et ainsi de suite. Chaque entité se situe dans un espace et une échelle qu'il ne peut excéder, ainsi tout peut se trouver dans le tout premier cercle, la toute première limite, qui est celui de l'univers observable connu.

À partir de cette expérience, Haraneim compris que la seule chose existante était en réalité le point, expliquant l'existence du reste. Et qu'un seul et unique point suffit à contenir toute l'information du monde. Il venait de comprendre quelque chose d'important pour sa théorie. Les systèmes fini et infini n'étaient pas en opposition mais plutôt complémentaires.

En effet le point permet de contenir un nombre infini de divisions et donc d’informations. C'est le pilier principal à comprendre dans sa manière de structurer l'univers. Comment pouvons-nous avoir des frontières finies, si notre univers est infini. Nassim Haraneim va démontrer de manière géométrique qu'un espace limité contient en réalité un espace infini.

Le dessin ci-dessus vous permet de comprendre ce qu'est une vision fractale. Si l'on agrandit le cercle vert contenu dans l'image de gauche, on obtient alors l'image de droite et si l'on agrandit au niveau du cercle rouge de l'image de droite, on obtient l'image de gauche et ainsi de suite. Si nous vous demandons de faire cet exercice continuellement jusqu'à la fin, vous ne vous arrêteriez jamais, car en vérité, on obtient toujours le même espace, ce qui nous permet d'agrandir à l'infini .

Nassim Haraneim avait compris mathématiquement parlant, comment un monde pouvait se situer dans un monde. Cependant, il remarque une chose importante sur sa théorie, qui est que malgré le nombre infini de divisions, il ne pourra jamais excéder, aller au-delà du premier cercle qu'il a tracé. Cela n'est pas sans nous rappeler évidemment la démonstration métaphysique de Saint Thomas d’Aquin et de la nécessité d'un premier agent extérieur dans la formation de l'Univers. Mais cette théorie montre principalement que dans un espace fini (le cercle), il peut se contenir un espace infini (une infinité d'autres cercles intégrés).

{ A ce moment les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent: "Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux?" Il appela à lui un petit enfant, le plaça au milieu d'eux et dit: "En vérité je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le Royaume des Cieux. "Quiconque accueille un petit enfant tel que lui à cause de mon nom, c'est moi qu'il accueille. Mais si quelqu'un doit scandaliser l'un de ces petits qui croient en moi, il serait préférable pour lui de se voir suspendre autour du cou une de ces meules que tournent les ânes et d'être englouti en pleine mer.} Évangile selon Matthieu 18:1-6

Ainsi, notre univers serait constitué selon cette structure particulière, comme les poupées russes, un modèle géométrique, issu d'une division dont il est la réplique identique à une échelle moindre et infinie. C’est ce qu’on appelle une fractale. Cette structure se répète partout dans la création et nous aurons l'occasion d'y revenir, lorsque nous parlerons du dessein intelligent. Nassim Haraneim nous fait remarquer tout simplement que nous sortons tous du ventre de notre mère, et que cela peut se voir aussi sous l’œil d'une vision fractale.

Cette découverte permit de changer la recherche de compréhension et de la conception de l'univers. Il n'était plus question de chercher la plus petite particule que l'univers pourrait créer, car il se peut qu'il n'y en ait pas, mais plutôt chercher le modèle de segmentation fondamentale de l'univers, qui nous permettrait d'avoir la clé de la création.

{ Je te donnerai les clefs du Royaume des Cieux: quoi que tu lies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour lié, et quoi que tu délies sur la terre, ce sera tenu dans les cieux pour délié.} Évangile selon Matthieu 16:19

Nassim Haraneim nous fait part d’une autre de ses intuitions. Si l'univers est en expansion, tel un ballon qui gonfle, alors il existe nécessairement quelque chose en contraction. Tout comme sur le schéma ci-contre, le ballon se gonfle lorsque les poumons de l'homme eux se contractent . Cela fait partie des premières lois de physique qui stipulent, que pour chaque action il existe une réaction égale ou opposée.

Or, la physique actuelle admet cet univers en expansion, mais rien ne semble se contracter en contrepartie, ce qui semble être une contradiction monumentale des lois élémentaires.

Petite parenthèse, pour faire une remarque sur l'entêtement des élites, qui malgré les erreurs, continuent leur chemin, faisant comme si tout était normal, tout en ignorant leurs contradictions, sans être capables de se remettre en question. Que ce soit dans le domaine des sciences, de la politique ou même chez les savants de l'islam. C'est ce qui se passe lorsque l'on oublie les bases fondamentales.

Nassim Haraneim arrivera à la conclusion suivante, il se pourrait que les conditions limites de divisons de l'univers se manifestent dans la relation entre le monde interne et le monde externe. Mais qu'est-ce qui viendrait relier les deux ? Qu'est-ce qui connecte toutes choses entre elles, si l'on devait choisir un seul concept ? Il en conclura que l'espace joue ce rôle, situé partout dans l’univers. Remarquons une chose, pour l’homme, l'espace s’observe facilement à grande échelle, quand cela l’est plus pour les petites unités. Notre univers n’est pas aussi vide, comme la science moderne l’a souvent considéré.

Tu ne te trouveras dans aucune situation, tu ne réciteras aucun passage du Coran, vous n'accomplirez aucun acte sans que Nous soyons témoin au moment où vous l'entreprendrez. Il n'échappe à ton seigneur ni le poids d'un atome sur terre ou dans le ciel, ni un poids plus petit ou plus grand qui ne soit déjà inscrit dans un livre évident.

— Coran 10:61

Le mot « atome » vient du grec « atomos » qui signifie « ne peut être divisé ». Les scientifiques ont souvent pensé qu'il existerait une particule à l’origine de tout ce qui existe, le plus petit constituant des objets l’univers, que l'on nommerait la particule de Dieu. Or, il s'est trouvé qu'à chaque fois, l'on pouvait trouver quelque chose de plus petit, en fonction de notre avancé technologique. Le Coran, dans le verset 61 de la sourate 10, « atome » est une traduction abusive, le mot approprié est « grain ». Cependant l’idée principale véhiculée dans ce verset consiste à dire qu'il pouvait y avoir quelque chose de plus petit que ce qui était pensé comme indivisible au VIIème siècle.

Les atomes sont constitués à 99,9% d'espace, et ce sont pourtant eux qui s'assemblent en molécule, pour constituer tous les objets de notre monde, que nous percevons. Autrement dit chaque objet est constitué de 99,9% d'espace, et il en va de même aussi bien dans l'infiniment grand que dans l'infiniment petit.

Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir.

— Coran 65:12

Ce passage du Coran montre aussi cet infiniment grand et infiniment petit. Le chiffre sept ici, n'est qu'indicatif d'une grande quantité. Il y aurait des cieux en grand nombre (l'infiniment grand) et autant de terres (l'infiniment petit). Autrement dit si l'un est infini, l'autre l'est aussi. Mais nous définissons ces deux types d'infini en fonction de notre point de vue, c'est à dire l'échelle humaine. C'est pourquoi le commandement de Dieu, descend « entre eux », entre l'infiniment grand et l'infiniment petit, c'est à dire à l’homme.

En 2007, Haraneim produit son premier travail en coopération avec Elisabeth Rausher, Scale Unification - A Universale Scaling Law For Organized Matter (Échelle d'Unification - Une Loi de l'Échelle Universelle Pour La Matière Organisée) .

Les résultats de cette étude semblent incroyables. D'une part on obtient une progression linéaire, un alignement parfait, en mettant en relation la densité de l'énergie (en Hertz, sur la droite des ordonnées, droite verticale) des systèmes de matière organisée du plus petit au plus grand connu, avec le rayon (en centimètre, sur la droite des abscisses, horizontale) des mêmes systèmes. Il peut donc en déduire que l'univers est bien structuré de la même façon de l'infiniment petit à l'infiniment grand, prenant à contre-courant les conceptions de la physique actuelle. Mais encore mieux, il trouve également que cet espace est structuré selon le ratio phi (ϕ = 1,618), qui est également la grandeur connue sous l’appellation du nombre d'or ϕ = [(5½) + 1]/2 = 1,618. Nous aurons l'occasion d'y revenir pour expliquer les origines de ce nombre.

Celui à qui appartient la royauté des cieux et de la terre, qui ne S'est point attribué d'enfant, qui n'a point d'associé en Sa royauté et qui a créé toute chose en lui donnant ses justes proportions.

— Coran 25:2

On s'arrêtera ici concernant la théorie de Nassim Haraneim, personnalité très controversée, car le reste de sa théorie est assez ésotérique, notamment sur ce qu'il a pu dire dans une conférence en 2003 , forte intéressante cependant. C'est pour ce genre de raison qu’il faut garder l’esprit critique, prendre les idées d’un homme controversé ne signifie pas accepter toutes les informations qu'il nous transmet. Notamment avec les Crop Circle, les extra-terrestres, et les civilisations inter-galactiques, pour ceux qui souhaiteraient approfondir sur le sujet. Ces propos peuvent être considérés légitimement comme sectaire (Zecharia Sitchin, Raël & Cie..., et nous n’avons pas forcément toutes les compétences requises, le temps et les moyens pour vérifier tout ce qui est dit par cet homme.

Un autre discours de Nassim Haraneim concerne l'énigme des pyramides. Ces grandes structures datées de plusieurs millénaires. Les informations qu'il nous transmet semblent cohérentes et converger avec les témoignages des spécialistes, découvrant de plus en plus de secret à leur sujet. Croire que ces grands édifices étaient uniquement des tombes de pharaons n’est que mythe pour les enfants .

Les pyramides sont la preuve que certaines des civilisations antérieures, détenaient des connaissances beaucoup plus avancées et approfondies concernant notre univers que le connait notre monde moderne. Ils semblaient déjà connaître le nombre pi (π = 3,14) et le nombre d'or (1,618), qui se retrouvent sur les dimensions des pyramides, bien avant les philosophes de l’antiquité grecque, censés être les précurseurs. Nassim Haraneim reconnait avoir été devancé depuis plusieurs milliers d'années sur un secret ésotérique concernant la structure de l'univers. La disparition de certaines de ces civilisations semble encore inexplicable.

N'ont-ils pas vu combien de générations, avant eux, Nous avons détruites, auxquelles Nous avions donné pouvoir sur terre, bien plus que ce que Nous vous avons donné ? Nous avions envoyé, sur eux, du ciel, la pluie en abondance, et Nous avions fait couler des rivières à leurs pieds. Puis Nous les avons détruites, pour leurs péchés; et Nous avons créé, après eux, une nouvelle génération.

— Coran 6:6

Si seulement il existait, dans les générations d'avant vous, des gens vertueux qui interdisent la corruption sur terre ! (Hélas) Il n'y en avait qu'un petit nombre que Nous sauvâmes, alors que les injustes persistaient dans le luxe (exagéré) dans lequel ils vivaient, et ils étaient des criminels.

— Coran 11:116

Le Coran donne une explication morale à la disparition de ces générations passées. Comme si elles avaient été corrompues par leur puissance, et que cette abondance de pouvoir aurait mis un terme à leur prospérité de manière brutale .

Combien de générations, avant eux, avons-Nous fait périr, qui les surpassaient en biens et en apparence ?

— Coran 19:74

Il dit : “C'est par une science que je possède que ceci m'est venu”. Ne savait-il pas qu'avant lui Allah avait fait périr des générations supérieures à lui en force et plus riches en biens ? Et les criminels ne seront pas interrogés sur leurs péchés !

— Coran 28:78

Mais nous avons volontairement dévié du sujet principal, et notre première partie de l'infiniment petit à l'infiniment grand se termine ici, pour que nous puissions reprendre la constitution de l'univers dans une approche beaucoup moins théorique.

De l'Infiniment Grand à l'Infiniment Petit ? (Partie 2)

Revenons à quelque chose de plus concret, il nous reste de multiples sujets à aborder concernant l'aspect de l'univers. Les recherches de Nassim Haraneim l'ont conduit à penser, que le vide devait contenir une densité de fluctuation d'énergie importante. Ainsi, ce que l'on a longtemps appelé « vide », n’est pas une conception si évidente.

Qu'en est-il aujourd'hui de la composition de l'univers selon la communauté scientifique : 74% d'énergie noire , 22% de matière noire , et 4% de matière normal (planètes, étoiles, atomes). On remarquera alors que nous ne considérons plus l'univers comme vide, mais l’obscurité perçue dans l'espace, serait cette matière noire énigmatique. Le fait que l'univers soit en expansion, cette mystérieuse énergie noire en serait probablement la cause. Il existe aussi ce qu'on appelle l'antimatière . Les scientifiques s'étonnent qu'il n'y ait pas autant de matière que d'antimatière.

Imaginons 10 bulles grises. Lorsque vous ajoutez un électron (e-) à l’une d’entre elles, elle deviendrait une bulle noire, et si vous lui ajoutez un positron (e+), elle deviendrait une bulle blanche. Vous décidez, parmi vos 10 bulles grises, d'ajouter un électron sur 5 de vos bulles, et un positron sur 2 autres. Vous vous retrouverez avec 5 bulles noires et 2 bulles blanches, ainsi que 3 bulles toujours grises. Donc ici, le parallèle, est que la bulle grise est la matière noire, celle qui semble vide, neutre, sans visibilité, c'est-à-dire, celle qui nous indique que l'espace est vide. La bulle noire est la matière, l'atome avec l'électron, elle s'exprime et elle est visible. Et enfin, la bulle blanche est l'antimatière, un atome fait de positron, et s'exprime également de manière opposée à la matière, non-perceptible à l’œil humain.

Au début, nous avions 10 matières noires, que l'univers n'est pas obligé de répartir de manière égale (en 5 matières et 5 antimatières). D'ailleurs, il peut garder de la matière noire. Elle serait la « matière » à l'état d'équilibre, ce que nous nommerions personnellement la « matière créatrice », dont la matière normale et l'antimatière serait les deux facettes d'expression. C’est une manière de conceptualiser les choses. Elle peut être erronée en raison de notre manque de spécialisation dans ce domaine, mais si elle pourrait permettre de faire avancer les idées, nous la partageons. C'est également pour cette raison que Nassim Haraneim disait que c'était l'espace négatif qui produisait notre monde matériel, en référence aux électrons (e-) de l'atome, chargé négativement.

Et Nous n'avons créé les cieux et la terre, et ce qui est entre eux, que pour une juste raison. Et l'Heure [sans aucun doute] arrivera ! Pardonne-[leur] donc d'un beau pardon.

— Coran 15:85

Le Coran, énumère trois catégories de choses constituantes de l'univers : les cieux, la terre et ce qui il y a entre les deux. On pourrait transposer, en pensant que « la terre » est la matière normale, « les cieux » (opposé à la terre) seraient donc l'anti-matière, et ce qui est « entre eux », serait cette matière interstellaire, appelée matière noire .

Plus tard, les découvertes de Nassim Haraneim l'ont conduit à penser que l'Univers obéissait aux mêmes lois qu'un trou noir, et tout ce qui irradie serait de même nature, dû à l'univers fractal, fait de niveau de densité. Un trou noir est un objet céleste dans l’univers, si compact et intense que son champ de gravitation empêche toute forme de matière ou de rayonnement de s’en échapper. C’est-à-dire que la gravitation est tellement grande, que même la lumière ne se reflète pas, et ne peut donc pas être vu par un observateur extérieur. Cet astre céleste, souvent sphérique, prend l’apparence d’un trou noir dans l’univers.

Des exégètes ont pu déceler dans le Coran une référence aux trous noirs.

Quand donc les étoiles seront effacées, et que le ciel sera fendu

— Coran 77:8-9

Ces versets semblent décrire parfaitement les trous noirs, d'une part « le ciel fendu » du verset 9, traduit cette impression qu'on aurait de pouvoir traverser l'espace par une sorte de tunnel. Or en vérité les trous noirs ne sont pas des trous dans le ciel, comme nous l’avons défini précédemment. La lumière entre, mais ne ressort pas, comme elle le fait avec la plupart des astres, à cause de l'effondrement gravitationnel . Les trous noirs se formeraient par l'extinction des étoiles, elles « s'effacent » comme nous le décrit le verset 8 de la sourate Al-Mursalāt du Coran.

Par le ciel et par l'astre nocturne. Et qui te dira ce qu'est l'astre nocturne ? C'est l'étoile vivement brillante.

— Coran 86:1-3

On pourrait également ici voir le phénomène du Quasar en lien avec les trous noirs, qui sont les entités les plus lumineuses de l'univers . Mais ici, nous ne ferons qu'une hypothèse, et Dieu est toujours Le plus Savant d'entre nous. Car il existe une autre interprétation, l’astre « nocturne » serait peut-être une traduction erronée, et il serait plutôt question d’astre « qui martèle », « at-tariq » dans le texte original arabe. Le problème est que les savants musulmans prédécesseurs, ne comprenaient pas cette seconde interprétation, et ainsi, avec le temps, une autre est venue la remplacer. Aujourd’hui, grâce aux nouvelles technologies, les scientifiques auraient réussi à capter le son qu’émettent les étoiles. Le résultat ressemblerait à un martèlement, c’est pourquoi, certains y voient un énième miracle du Coran .

Un autre sujet, très actuel, concerne les multivers. La théorie du multivers expose l'idée qu'il existerait une infinité d'autres univers, et que le nôtre serait le seul à pouvoir accueillir la vie. Cette conception de l'univers reste et restera invérifiable aussi bien théoriquement qu'expérimentalement.

Univers : L'ensemble de tout ce qui existe, la totalité des êtres et des choses.

D'un point de vue sémantique, si l'univers correspond à tout ce qui existe, parler de plusieurs univers, ramènerai à un non-sens. Puisque par définition, si l’univers désigne tout ce qui existe, alors ce qui est en dehors de l’univers n’existe pas. Il faudrait alors plutôt parler de méta-univers, mais même d'un point de vue métaphysique, aucune réflexion ne semble étayer cette solution. Or la métaphysique non logique laisse place à la spéculation, car ce qui est hors de l'univers est hors de la création. Dans la théologie, ce qui est hors de la création est du domaine de Dieu et de l'inconnaissable. En faisant, cette hypothèse, la science moderne se contredit, car si toute théorie supposée scientifique doit être vérifiable, observable et reproductible, il semblerait que la théorie du multivers ne répondrait à aucun de ces critères.

Enfin, pour proposer une réflexion sur les extra-terrestres, c'est une idée que nous ne partageons pas, mais qui n’est pas à exclure totalement, car contenu de l'immensité de l'univers, il est possible que le phénomène de la vie est pu apparaître ailleurs. Cependant, nous pensons qu’elle ne pourrait être si différente de ce que nous connaissons déjà, c'est-à-dire la cellule avec du matériel génétique, comme unité de base de la vie. Toutes formes d'extra-terrestres humanoïdes sorties de l'imagination humaine, et des films de science-fiction n'est pas à prendre au sérieux . Lorsque l'on sait que l'on a déjà beaucoup de mal à référencer toutes les espèces animales et végétales de notre planète terre, savoir qu'il en existerait une multitude de variétés ailleurs ne nous arrangerait pas. Nous trouvons également ce genre de recherche très peu importante, et déplorons qu'on puisse investir de l'argent dans ce genre de projet, quand les priorités sont ailleurs sur notre planète. L’être humain n’est toujours pas capable de vivre en harmonie avec les siens sur la planète terre, alors découvrir d’autres civilisations extra-terrestres ne ferait que créer plus de problèmes, tant que nous n’aurons pas résolu le premier.

D'aucuns y voient, dans l'un des nombreux noms d'Allah, de l’arabe « Rabbi al-‘alamine », qui signifierait « Seigneur des mondes », la manifestation de ces possibilités de vies extra-terrestres. À titre personnel, nous concevons ces mondes, comme les différentes civilisations de l’histoire des hommes, notamment celles qui ont disparues inexplicablement. Mais ces mondes, peuvent aussi se référer aux mondes métaphysiques, celui des anges, des djinns, du paradis, de l'enfer.

Des origines de l’univers, puis de l'infiniment grand à l’infiniment petit, il nous reste encore une information à comprendre. Il s’agit de la capacité de l’univers à structurer la matière, en formes de plus en plus complexes, jusqu'à faire émerger l'expression d'entités immatérielles telles que la vie et la conscience.

La Théorie des Ajustements Précis ?

Résumé

Vidéo : La théorie des ajustements précis - (Les constantes cosmologiques)

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Si notre univers, à l'origine n'était qu'une masse compacte en fusion, et qu'elle se scinda dans une énorme déflagration appelé Big Bang, d'où l'expansion de notre univers toujours actuelle, il se trouve que, nous, êtres humains sommes le résultat de ce phénomène (!?). Nous savons que notre univers peut être décrit de l'infiniment petit à l'infiniment grand, mais ce que l'on a tendance à oublier, c'est que la matière de l'univers s'organise aussi de structure de plus en plus complexe.

Toutes les lois régissant notre univers, dans une perspective évolutionniste, auraient permis la vie. Les constantes fondamentales de physique (ex : la vitesse de la lumière, la constante de gravitation, le temps de Planck, la masse de l’électron, etc) restent inchangées depuis la situation initiale de l'univers. C'est de là qu’est née la théorie des ajustements précis. Elle stipule que ces constantes fondamentales ont été réglées de façon si spécifique, propre à l'apparition de la vie et de la conscience. Elles permettent ainsi de rejeter la notion de hasard .

Constante : PHYS. Donnée numérique fixe, déterminée par expérience ou par calcul, et servant soit à identifier un corps pur ou un mélange, soit à démontrer une propriété d'un appareil.

Comme si, depuis le commencement, tout avait été planifié pour accueillir la vie, car les lois qui régissent l'univers ont permis le fait qu'il y ait « Tout » plutôt que « Rien ». Et selon la communauté scientifique, cela va plus loin, car si certaines de ces constantes auraient été légèrement différentes, la vie n'aurait jamais pu voir le jour, et notre univers se serait effondré.

Allah retient les cieux et la terre pour qu'ils ne s'affaissent pas. Et s'ils s'affaissaient, nul autre après Lui ne pourra les retenir. Il est Indulgent et Pardonneur.

— Coran 35:41

Cette perfection dans l'ajustement de l'univers, se ressent dans les mécanismes qui le fondent. Par exemple, les quatre forces d'interactions élémentaires (forte, électromagnétique, faible, gravitationnelle ) responsables de tous les phénomènes physiques de l'univers, forment un équilibre tellement ajusté, qu'elles sont responsables de la stabilité de l'univers .

Interaction : Action réciproque de deux ou plusieurs objets, de deux ou plusieurs phénomènes.

Force : Ce qui modifie l'état de mouvement ou de repos d'un corps.

Ces forces et ces constantes, dont nous ignorons l'origine de leurs ajustements et de leur nature respective, seraient en grande partie responsables de l'arrangement de la matière en stade de complexité, allant de la formation des atomes, puis des étoiles, des planètes, jusqu’à la cellule vivante, et donnant ainsi naissance à l'expression de la conscience. Tout cela n'aurait pu être sans cet ajustement si minutieux, tel l'architecte, dont les calculs doivent être rigoureux dans l'établissement de sa construction .

Grâce à la technologie de l'ordinateur, les astrophysiciens et cosmologues sont capables de faire des simulations du scénario cosmologique depuis le Big Bang, en paramétrant les constantes élémentaires. Ils en sont arrivés à une conclusion étonnante, qui est que la moindre variation d'une seule de ces constantes, en y changeant un simple chiffre bien qu'il soit placé à la vingtième position après la virgule, l'univers tel que nous le connaissions n'aurait jamais pu voir le jour, la vie n'aurait jamais pu apparaître, et dans certains cas l'univers aurait pu s'effondrer sur lui-même. Il semblerait a priori que cette combinaison de constantes élémentaires soit la seule pouvant produire un univers actif, permettant la vie .

D'ailleurs, à échelle plus petite, les conséquences de ces constantes se ressentent également dans notre voie lactée. Il semblerait que notre galaxie soit exceptionnellement paisible, notamment en ce qui concerne la quantité d'activité stellaire, qui constituerait la moitié que l'on observe généralement dans les autres galaxies . La voie lactée se serait formée de manière extrêmement calme, sans rentrer en contact ni en fusion avec aucune autre galaxie durant ces dix derniers milliards d'années .

C'est ce qui pourrait expliquer l'apparition de la vie dans ce système solaire. D'ailleurs remarquons une nouvelle fois, qu'une autre conséquence de ces constantes est la création de systèmes solaires, permettant la satellisation de planètes suivant chacune une orbite précise autour d'une étoile plus massive.

Mais ceci n'est toujours pas suffisant, car la vie n'aurait pu voir le jour sans le scénario extraordinaire de la formation de la Terre, planète à distance parfaite du soleil, avec de l'eau, de l'air, et toutes les conditions réunies pour la prospérité du vivant .

Penchons-nous sur un aspect de la formation de la terre, en rapport avec un phénomène que nous décrit le Coran.

Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, aussi bien que des utilités pour les gens, et pour qu'Allah reconnaisse qui, dans l'Invisible, défendra Sa cause et celle de Ses Messagers. Certes, Allah est Fort et Puissant.

— Coran 57:25

Le Fer ne peut être formé que dans des étoiles supérieures au Soleil, où la température atteint des centaines de millions de degrés. Ces étoiles géantes, lorsqu'elles accumulent une quantité de fer dépassant un certain seuil, explosent, formant alors ce qu'on appelle une nova, ou supernova. Cela permet la dispersion dans l'espace du fer. Le fer étant sur Terre, provient de météorite, émanant du mécanisme de la supernova .

Le Coran, dans le verset 25 de la sourate 57, met l'accent sur cet élément, le fer, en utilisant bien l'expression « fait descendre » qui s'interprète bien au sens littéral, et non pas uniquement comme quelque chose qui nous aurait été accordé.

De plus, c'est ce même fer, qui s'est déplacé depuis la surface de la terre, jusque dans son centre pour y former son noyau. Un cœur solide, qui permet le champ magnétique, et dont une des conséquences est la préservation de l'atmosphère, contre les vents solaires. Cette couche atmosphérique permet l’existence du monde vivant, mais également, elle la protège, nous aurons l’occasion d’y revenir. Ainsi, ce fer contient bien cette force que mentionne le Coran, une force de type magnétique.

Avant d'approfondir un peu plus nos connaissances sur notre planète bleue, comme nous avons fini notre présentation sur l'univers, nous descendons d'une échelle pour faire l'esquisse de quelques astres voguant au sein de notre système solaire, et tout particulièrement du soleil et de la lune.

Partie 2 - La voie lactée et le système solaire

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Vidéo (Le Rayonnement Focile)

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L'Univers est composé de galaxies. Une galaxie est un amas d'étoiles, de gaz interstellaires, de poussières et de matières noires, impliquant parfois un trou noir en son centre. Chacune d’entre elles peut contenir jusqu’à cent milliards d’étoiles. La Voie Lactée est notre galaxie dans laquelle se situe notre système solaire.

Dans un référentiel héliocentrique, effectivement, l'homme n'est pas considéré comme le centre de l'Univers. Mais ce n'est en réalité qu'une question de référentiel, car tout endroit de l'univers est le centre de son propre monde .

Nous continuerons notre description de l'univers toujours de manière fractale, en peignant les contours de la Voie Lactée, des étoiles, pour enfin finir par exposer les principaux astres qui constituent notre système solaire, tout cela, toujours en essayant de mettre ces informations en lien avec celles du Coran.

Les Étoiles ?

Les étoiles sont des objets célestes, globalement sphériques, constituées de masses gazeuses très denses et à très hautes températures, dont la formation est liée aux forces gravitationnelles, et émettent un rayonnement de lumière et de particules. Notre Soleil est une étoile, parmi tant d’autres réparties dans l'univers, et la Terre est un de ses satellites naturels. Des centaines de milliards d'étoiles s’organisent en systèmes stellaires, qui forment un ensemble appelé galaxie.

Le Soleil éclaire notre planète. La distance entre le Soleil et la Terre est la plus idéale pour le développement de la vie. D’une part, elle permet une température ni trop chaude, ni trop froide, et d’autre part, elle permet l'alternance du jour et de la nuit, soit une phase d'activité et une phase de repos, ni trop longue, ni trop courte.

Mais les étoiles, en dehors de celle du Soleil, sont situées à plusieurs années-lumière. Si bien que la lumière d'une étoile que nous percevons, située à dix années-lumière par exemple, est en réalité l'état de l'étoile il y a dix ans. Autrement dit, lorsque vous observez une étoile s'éteindre, cela signifie qu'elle se serait éteinte il y a déjà de cela dix ans, mais il aura été nécessaire de dix années à la lumière, pour nous parvenir.

Les étoiles, comme tous les astres, ont un début et une fin . Le Coran, mentionne bien le phénomène d'extinction des étoiles.

Quand la nuit l'enveloppa, il observa une étoile, et dit : « Voilà mon Seigneur! » Puis, lorsqu'elle disparut, il dit: « Je n'aime pas les choses qui disparaissent ». Lorsqu'ensuite il observa la lune se levant, il dit : « Voilà mon Seigneur ! » Puis, lorsqu'elle disparut, il dit : « Si mon Seigneur ne me guide pas, je serai certes du nombre des gens égarés ». Lorsqu'ensuite il observa le soleil levant, il dit : « Voilà mon Seigneur ! Celui-ci est plus grand » Puis lorsque le soleil disparut, il dit : « ô mon peuple, je désavoue tout ce que vous associez à Allah.

— Coran 6:76-78

En effet, dans les versets précédents, on peut percevoir, que la distinction est faite entre les étoiles, la lune et le soleil. Lorsque l'étoile disparaît, Abraham le confirme, en suggérant que cela lui déplaisait que « les choses disparaissent ». Alors que pour la Lune et le Soleil, il n'est pas dans cette même confirmation de disparition. Au contraire, il fait référence au Seigneur, montrant alors que la Lune et le Soleil obéissent à Son Ordre. On peut souligner également, le lien entre la Lune et la guidance évoqué par Abraham.

Mais à quoi servent les étoiles réellement ? Elles ont joué un autre rôle important durant l'histoire des hommes. Elles lui ont permis de se déplacer sur la terre, notamment du fait que les étoiles semblent demeurer à une position fixe.

Non ! ... Je jure par les positions des étoiles (dans le firmament). Et c'est vraiment un serment solennel, si vous saviez.

— Coran 56:75

Cette apparente immuabilité du positionnement des étoiles a permis de développer des formes de navigation. Par la reconnaissance des différents astérismes (ou constellations), cela facilite le déplacement des hommes aussi bien sur la terre que sur la mer, et ainsi, donne la capacité aux navigateurs de pouvoir se situer géographiquement. En vérité, les étoiles ne sont pas immobiles, mais elles sont tellement éloignées, que leur déplacement ne peut se percevoir à l'œil nu.

Et c'est Lui qui vous a assigné les étoiles, pour que, par elles, vous vous guidiez dans les ténèbres de la terre et de la mer. Certes, Nous exposons les preuves pour ceux qui savent !

— Coran 6:97

Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu'elle ne branle pas en vous emportant avec elle de même que des rivières et des sentiers, pour que vous vous guidiez, ainsi que des points de repère. Et au moyen des étoiles [les gens] se guident.

— Coran 16:15-16

C'est surtout par cette organisation architecturale céleste que vont pouvoir s'effectuer les premières grandes traversées en mer, grâce notamment au développement de systèmes de navigation liés aux astres et aux étoiles (aux vents parfois également).

Il décréta d'en faire sept cieux en deux jours et révéla à chaque ciel sa fonction. Et Nous avons décoré le ciel le plus proche de lampes [étoiles] et l'avons protégé. Tel est l'Ordre établi par le Puissant, l'Omniscient.

— Coran 41:12

Nous avons effectivement embelli le ciel le plus proche avec des lampes [des étoiles] dont Nous avons fait des projectiles pour lapider des diables et Nous leur avons préparé le châtiment de la Fournaise.

— Coran 67:5

Les étoiles, « noudjoum » en arabe, « décore le ciel le plus proche » selon ces versets. Cela confirme deux choses :

• Tout d'abord, si le Ciel le plus proche est celui des étoiles, alors il correspond à notre Espace/Temps. Ce qui vient confirmer ce que nous avons dit pour le Big Bang, lorsque les Cieux et la terre se sont séparés, un seul Ciel été resté lié à la matière. Il s'agit là de ce même Ciel.
• Le deuxième point vient apporter la preuve, que la multitude des Cieux ne peut être qu'une juxtaposition, et non une superposition. Autrement dit, les autres cieux doivent probablement concerner des cieux spirituels, de dimensions différentes, quand le « ciel le plus proche » désigne lui notre monde matériel.

Retenez également, que les étoiles ont été traduites en français par le mot « lampe », subtilité sur laquelle nous reviendrons.

Toujours, concernant ces versets, une autre information est transmise concernant les étoiles, dont le rôle serait la lapidation et la protection contre les « démons rebelles ». Nous avons à faire ici à un phénomène mélangeant le spirituel et le matériel, qui explique la raison pour laquelle il est très difficile aux savants de chercher à apporter des explications. Les connaissances de la Science ne semblent pas encore suffisantes pour élucider ce mystère, et nos compétences s'arrêtent ici.

Le Système Solaire ?

Dans la voie Lactée, les étoiles et les différents amas de corps célestes s'organisent en systèmes planétaires. Le nôtre se nomme système solaire , car les planètes qui le constituent, gravitent autour d'une même et seule étoile principale : le Soleil. Ainsi, les planètes sont des satellites naturels du Soleil, comme la lune est le satellite naturel de la Terre.

Satellite : Corps de nature planétaire accomplissant sa révolution autour d'une planète principale à laquelle il est lié par la gravitation et qu'il accompagne en même temps dans sa propre révolution.

Dans les années 90, l'on enseignait à l'école Républicaine française que le système solaire possédait neuf planètes (dans l'ordre de distance croissante du Soleil : Mercure, Vénus, La Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune et Pluton) .

Cependant depuis 2006, l'Union Astronomique Internationale s'est donnée la peine de redéfinir ce qu'est une planète, un corps céleste qui se doit de remplir trois critères :

Cette révision conceptuelle fait qu'aujourd'hui, Pluton n'est plus considérée comme planète à part entière, mais comme une planète naine. Par conséquent, nous nous retrouvons avec huit planètes, et cinq planètes naines (Pluton, Éris, Cérès , Makémaké, Hauméa). Les planètes naines, sont des corps célestes intermédiaires, pas assez petits pour être classifiés dans les petits corps (Météores, Astéroïdes), et pas assez grands pour constituer une planète.

Toutes les planètes du système solaire, à l'exception de Vénus, tournent également sur leur axe. Certaines planètes sont accompagnées de satellites tournant autour d'elles de la même façon que les planètes autour du Soleil. Autre phénomène remarquable, c'est que les différentes orbites sont plus ou moins alignées sur le même plan.

Il existe également différents types de planètes d'un point de vue physique. D’un côté, nous avons les planètes dites telluriques, elles sont appelées « internes », en référence au fait qu'elles soient situées entre la terre et le soleil. Elles ont la particularité de posséder une forte densité, et sont composées essentiellement de fer et de roches. Elles possèdent par contre des valeurs inférieures concernant leur dimension et leur masse. De l’autre, il y a les géantes gazeuses, dites « externes » (au-delà de Mars). Elles n'ont pas de surface solide, mais une atmosphère surdéveloppée, principalement composée d'hydrogène et d'hélium, d'où le nom de gazeuse. Une faible densité, mais des dimensions et des masses beaucoup plus grandes pour ces planètes.

Ces planètes se sont formées sur des millions d'années par des processus stellaires permettant à la matière de subir des transformations au fil du temps. Dans ce qui était au départ une masse gazeuse d'éléments légers comme l'Hélium et l'Hydrogène, le système solaire tel que nous le connaissons va apparaître par enrichissement d'élément plus lourd (supernova), mais également l'attirance des amas de poussière par la force gravitationnelle. Commencera alors à se former, tout d'abord des planétésimaux, de « minuscules » corps célestes de quelques dizaines de kilomètres, pour arriver à la protoplanète, véritable embryon planétaire de la taille de celle de la Lune. On estime aujourd'hui l'âge de notre système solaire à environ 4,5 milliards d'années et la formation de ses planètes est fortement liée au Soleil .

Néanmoins, il n'a pas toujours été enseigné dans les écoles, la présence de cette mystérieuse ceinture d'astéroïde. Selon les calculs simples basés sur la loi de Titius-Bode , elle se situerait exactement sur la trajectoire d'une orbite planétaire. La loi de Titius-Bode, est une loi empirique visant à établir une relation entre les différentes répartitions des distances des planètes et du Soleil, selon une suite mathématique. Cette loi fonctionnait assez bien pour les six premières planètes, qui d'ailleurs permit de découvrir Cérés, et viendra se confirmer par la découverte d'Uranus. Cependant, elle échouera dans ses prédictions pour Neptune. Cette loi montre tout de même un ordre établi du système. Tout cela pour dire, qu'il règne une hypothèse selon laquelle cette ceinture d'astéroïdes, qui, située au cinquième emplacement selon la suite de Titius, pourrait être une planète, soit en devenir, soit ayant était pulvérisée, dont les débris continuerai de suivre l'orbite. Elle aurait formé ou formera une planète hypothétique appelée Phaeton .

Mais le Coran nous propose une autre vision du système solaire, du moins un passage semble y faire référence, pour certains exégètes.

Quand Joseph dit à son père : « ô mon père, j'ai vu [en songe], onze étoiles, et aussi le soleil et la lune; je les ai vus prosternés devant moi ».

— Coran 12:4

Le mot traduit par « étoiles », « kawakib » dans ce passage, ne fait pas référence comme dans l'article précédent aux étoiles, traduction de « noudjoum ». Mais ici, cela désigne plutôt les astres, et les planètes. Or, dans ce passage du Coran, Joseph esquisserait là une description de notre système solaire, avec 11 planètes (ses 11 frères), le Soleil (le père), et la Lune (la mère).

À l'époque de la Révélation, les savants ne connaissaient que 5 planètes, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne, tels qu'elles furent observé par les astronomes grecques. Les Arabes du VIIème au XIIème siècle, malgré le progrès en Astronomie n'avaient pas la prétention d'en connaitre d'avantage. Ils n'ont souvent qu'étudié et découvert des étoiles. Ce passage du Coran, mentionnant onze planètes constituait donc un problème. Pourtant aujourd'hui, on se rapproche de plus en plus de cette description. Sachant, que la distance d'action de la gravitation de notre Soleil, est incommensurable, soit 4,5 milliards de kilomètres, pour la planète (Sedna) la plus éloignée. Les distances entre les planètes semblent s'espacer de plus en plus que l'on s'éloigne du Soleil, si bien qu’à ce moment, si nous en avions classés seulement huit, on peut supposer que la neuvième serait cette ceinture d'astéroïdes. Et pourquoi pas une dixième par la ceinture de Kuiper. Selon la même théorie, il nous en resterait seulement une à trouver. Or le problème est que, plus une planète est loin, plus l'orbite, c'est-à-dire, la trajectoire que dessine un astre autours du Soleil, est gigantesque, et plus il est difficile de déceler la présence d'un astre éloigné.

Donc, selon les avancés scientifiques, à l’instant présent, nous n'avons pas les onze planètes que supposerait notre compréhension de ce passage du Coran. Cependant, lorsque l'on observe l'extraordinaire distance de force d'influence gravitationnelle du Soleil sur Sedna, il y a encore fort à espérer, que les planètes de notre système solaire s'étendent bien plus loin que Neptune, et que nous sommes encore loin d'avoir découvert toutes les limites de notre propre système solaire.

Nous avons décoré le ciel le plus proche d'un décor : les étoiles, afin de le protéger contre tout diable rebelle.

— Coran 37:6

Pour finir, nous aimerions soulever un problème dans la traduction française du Coran, par le théologien Muhammad Hamidullah. Car, dans ce verset, c'est encore le mot « kawakib » qui a été traduit par « étoiles », alors que là encore, il aurait été plus judicieux de le traduire par le mot « planète » ou « astre ». Ce verset ressemble à ceux que nous avons cités dans l'article précédent à propos du « ciel le plus proche ». Or, ils sont bien différents dans la langue originale, et nous ne pouvons pas nous en rendre compte dans la version traduite. Ainsi, l'on comprend que le Coran nous informe de la coexistence des planètes (kawakib) et des étoiles (noudjoum) dans « le ciel le plus proche », soit dans notre Espace/Temps. Il existe donc deux versions à travers plusieurs versets, non pas contradictoires, mais qui se complètent.

Les Mouvements Orbitaux du Soleil et de la Lune ?

Le Soleil et la Lune sont surement les signes de la création qui témoignent le plus du Dieu Créateur. Dans le Noble Coran, il nous est demandé à de nombreuses reprises de méditer sur leur présence. Bien que nous ayons déjà évoqué certaines réflexions, nous les reprendrons ici, dans un cadre scientifique plus détaillé.

Le Soleil est le corps céleste qui donne de la lumière à notre système. Le phénomène qui se produit, sans cesse à la surface du Soleil, est la fusion d'éléments légers, l'Hydrogène en l’occurrence, qui permet une production d'énergie incommensurable. Les rayons Gamma, produits par ses fusions nucléaires, interagissent alors avec la matière, et c'est ce qui permet la libération de photons dans l'espace, principaux constituants de la lumière . Ce phénomène est un des premiers de l’Univers, le fameux Fiat Lux, « la Lumière fut », bien décrit symboliquement dans la Bible et dans le Coran.

{ Dieu dit : « Que la lumière soit » et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne, et Dieu sépara la lumière et les ténèbres. }

Notre système solaire n'était qu'une infime partie de ce fameux Big Bang, une petite masse prémisse du Soleil qui, sur des millions d'années, se dissociera des planètes, astres plus éloignés du cœur, se refroidissant par leur distance. Le Soleil est donc l'étoile de notre système solaire, et aussi le corps le plus volumineux.

En 1609, l'astronome allemand, Johannes Kepler, publie Astronomia Nova , dans lequel il conclut que non seulement les astres tournent selon une orbite bien précise autour du Soleil, mais également que chacun de ces astres tournent sur eux-mêmes. Ceux sont les fameuses lois fondamentales de Kepler qui vont être déterminantes par la suite, dans l'élaboration de la loi de gravitation universelle d'Isaac Newton. Kepler, est également l'auteur de Harmonices Mundi (Harmonie du Monde ), publié en 1619, dans lequel il composera sa troisième loi fondamentale, décrivant l'harmonisation du système solaire et de ces astres obéissants à des lois mathématiques.

Par le ciel aux voies parfaitement tracées !

— Coran 51:7

Les trajectoires que suivent les planètes sont d'une précision extrême, si bien que comme nous avons pu le voir précédemment, elles peuvent suivre des lois mathématiques, avec un très faible pourcentage d'erreurs.

Chaque galaxie, étoile, planète, satellite, voguent dans une orbite précise, et tournent sur leur propre axe. Un tour sur son axe forme une révolution, ainsi par exemple, la révolution de la Terre est de 24 heures. La moindre déviation de quelques millimètres de ces planètes, pourrait provoquer la fin de la vie et surement celle de notre système Solaire. Mais qu'en est-il de la rotation du Soleil et de la Lune ?

Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour; et chacun [yasbahun] vogue dans une [falak] orbite.

— Coran 36:40

À première vue, on pourrait déceler une erreur dramatique dans la deuxième partie de ce verset, mais nous allons voir qu'en réalité, ceci n'est rien d'autre qu'un énième miracle ne pouvant être que d'inspiration divine. En effet, supposons, comme nos détracteurs, que Muhammad () aurait voulu dans le Coran, défendre la théorie du géocentrisme, c'est-à-dire que le Soleil et la Lune tournent autour de la Terre. Nous savons depuis la théorie de l'héliocentrisme, celle prenant le Soleil comme centre, qui s'est vu confirmer par Copernic et Galilée, que le Soleil ne tourne pas autour de la Terre, et que par contre, la Lune, elle, tourne bien autour. Il y aurait donc, en apparence, une contradiction avec cette affirmation scientifique.

En réalité, le Dr. Zakir Naik nous fournit une explication, d'un problème d'interprétation, du mot « yasbahun », traduit par « voguer ». En réalité, « yasbahun », ne signifie pas seulement « être en mouvement », mais une traduction plus complète donnerai : « tourner sur soi-même », selon un axe précis, et c'est principalement cette idée qui doit être retenue ici . Et en effet, le Soleil tourne sur lui-même, comme les planètes, dont le temps de révolution serait de 25 jours terrestres.

On peut souligner également que la formule selon laquelle le Soleil ne peut rattraper la Lune, ni la nuit devancer le jour, est une manière incroyablement poétique, de décrire la théorie de l'héliocentrisme.

Mais restons sur le Soleil. À force de représentations imagées du Soleil au centre de notre système solaire, nous avons tendance à penser, que celui-ci, qui est bien en son centre, serait fixe dans l'Univers. Or cela n'est pas le cas, et le Coran en fait mention.

et le soleil court vers un gîte qui lui est assigné; telle est la détermination du Tout-Puissant, de l'Omniscient.

— Coran 36:38

Un autre astronome allemand, William Herschel, au XVIIIème siècle, va le confirmer en découvrant ce qu'il nommera l'apex . Il démontra que le Soleil se dirige vers la constellation d'Hercule, par la mise en évidence du changement du positionnement précis de certaines étoiles. Le Soleil suit une trajectoire dans l'Univers entraînant avec lui tout le crotège de planètes qui lui gravitent autour.

N'avez-vous pas vu comment Allah a créé sept cieux superposés et y a fait de la lune une lumière et du soleil une lampe ?

— Coran 71:15-16

En évoquant toujours les étoiles, souvenez-vous du mot « lampe » qui leur été assigné. Il s’agit du même terme que celui désignant la lumière du Soleil, « siraaj », « wahhaaj » ou « diya » en arabe. Elle induit le fait que le Soleil et les étoiles ont leur propre source de lumière, mais également, que le Soleil et les étoiles sont de même nature. Puisqu’en effet, rappelons-le, le Soleil est une étoile.

Que soit béni Celui qui a placé au ciel des constellations et y a placé un luminaire (le soleil) et aussi une lune éclairante !

— Coran 25:61

Quant à la Lune, le mot pour induire sa lumière est différent, « nur » ou « muneer », se réfère à une lumière dont elle n'est pas la source. Une clarté, dont le mot « nur » est celui qui désigne également la lumière que nous transmet Allah, dans notre guidance. Elle suppose donc une lumière réfléchie, qui n'émane pas d'elle-même.

Et c'est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune, chacun voguant dans une orbite.

— Coran 21:33

La Lune est le satellite naturel de la Terre. Il existe des faits extraordinaires à propos de la Lune. Par exemple, elle présente toujours le même visage face à la terre, tout simplement parce que sa période de rotation est identique à sa révolution autour de la terre. C'est pour cette raison que le fait qu'il soit fait mention dans le Coran, qu'elle tourne sur son axe ne pouvait être imaginé au VIIème siècle.

Un autre fait sur lequel méditer est le diamètre apparent de la Lune, pour un observateur terrestre, qui est identique à celui du Soleil. Cela explique les magnifiques éclipses auxquels nous avons droit. Est-ce vraiment le hasard qui en est responsable ?

C'est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière, et Il en a déterminé les phases afin que vous sachiez le nombre des années et le calcul (du temps). Allah n'a créé cela qu'en toute vérité. Il expose les signes pour les gens doués de savoir.

— Coran 10:5

Dans la traduction française de ce verset, il aurait été plus judicieux d’inverser « clarté » et « lumière », pour rester fidèle à l’esprit du Coran.

Le Soleil et la Lune sont des astres permettant à l'homme de décompter le temps. La Lune indique particulièrement les différents jours, alors que le soleil lui ne renseigne que le temps dans une journée seulement.

Pour illustrer cela, donnons un exemple : si vous perdez connaissance à midi, et que vous restez inconscient 26 heures, en regardant le ciel, le soleil vous indiquera uniquement qu'il est 14h, mais vous ne serez pas capable de savoir si vous êtes le même jour.

Alors que si vous perdez connaissance à minuit, et que vous restez inconscient 26 heures, vous vous réveillerez donc à 2h du matin. Par la différenciation des phases de la Lune, vous saurez alors si vous êtes bien le même jour, et selon le cartier observé, le temps écoulé depuis votre inconscience.

Cependant, ce n'est pas tout à fait vrai, car les couchers et levers de Soleil peuvent aussi nous renseigner sur le changement de jour, puisque celui-ci se lève et se couche, plus tôt ou plus tard selon les saisons, mais aussi à des angles différents.

Ainsi, le Soleil et la Lune sont des astres importants de notre système solaire qui ont une influence directe sur notre planète terre, et par conséquent indirectement sur la vie.

La Sphéricité de la Terre ?

Nous nous rapprochons doucement de notre maison spatiale, la planète Terre, dont le prochain sous chapitre lui sera entièrement consacré. Cependant, il nous faut tout d'abord la décrire d'un point de vue astronomique, avant de pouvoir l'explorer.

Faisons une parenthèse, en référence aux deux livres précédents, concernant la nécessité de l'intuition. En effet, l'intuition est ce qu'on appelle la connaissance active, opposée à la connaissance passive, de la simple observation. Le philosophe Kant savait que notre entendement avait une forme prédisposée, et que les objets extérieurs devaient s’y conformer pour devenir objet de connaissance.

Si on laisse notre intellect sous sa forme passive, on pourrait alors penser que la terre est plate, et que le soleil et la lune tournent autour de la terre. Mais nous nous confronterions très vite à de nombreuses contradictions et sombrerions dans l'irrationalité.

« Il faut donc que la raison se présente à la nature tenant, d'une main, ses principes qui seuls peuvent donner aux phénomènes concordants entre eux l'autorité de lois, et de l'autre, l'expérimentation qu'elle a imaginée d'après ces principes, pour être instruite par elle, il est vrai, mais non pas comme un écolier qui se laisse dire tout ce qu'il plaît au maître, mais, au contraire, comme un juge en fonctions qui force les témoins à répondre aux questions qu'il leur pose. » — Emmanuel Kant

Il est donc nécessaire de faire cet effort d'intuition, en prenant en considération d'autres connaissances a priori, nous pouvons ainsi manipuler nos connaissances, dans le but de pouvoir défaire les contradictions. Par exemple, souvenez-vous de Newton, pourquoi la pomme tombe de l'arbre, tandis que la lune ne tombe pas ? Il y a contradiction. Alors pour dégager les lois universelles, il nous faut mettre la raison en avant de l'expérience. Ne pas laisser attendre la nature nous guider, mais à nous de faire en sorte que la nature nous montre le monde de telle manière qu'on puisse le modéliser.

Ainsi, ce qu'apporte la théorie de la raison pure Kantienne, c'est principalement, que nos connaissances sur un objet d’étude n’émanent pas entièrement de l'objet lui-même, mais tiennent également de la prédisposition de notre esprit à concevoir le monde. Comme si notre esprit était conçu de telle manière qu'il y est une cohérence, commune à tous les hommes. Cela rejoint également une idée de droiture de la raison, incontournable à l'accès de la spiritualité.

Pour en revenir à notre planète terre, si l'on fait un bref rappel historique, l’on nous a souvent rabâchés à l’école républicaine, qu’au Moyen-âge, les gens pensaient que la terre était plate, et qu'il aurait été impensable de contester cette idée même.

Or, ceci n’est qu’un mythe inventé par des évolutionnistes américains au XIXème siècle . Nos ancêtres n’ont jamais cru que la terre fut plate, même par extrapolation. Les évolutionnistes libéraux ont créé ces mensonges pour justifier leurs hypothèses concernant l’évolution, et notamment faire croire que l’être humain moderne était supérieur à l’être humain du moyen-âge.

Pour preuve, de nombreux savants durant la Grèce antique , comme les philosophes Philolaos et Aristarque de Samos, avaient déjà eu cette intuition de sphéricité de la terre et son mouvement de rotation en les théorisant. Aristote et Platon, notamment, parlaient déjà de rotondité de la Terre, même si leurs démonstrations laissaient à désirer. On peut relater l’expérience géniale d’Ératosthène qui, il y a plus de deux mille ans, expérimentalement se rapprochera de la circonférence réelle de la Terre, avec une erreur de 600 km seulement .

Cependant, l'avènement du Christianisme en Occident allait rompre avec cette idée, car non-conforme aux saintes écritures, selon l'interprétation biblique de l’autorité ecclésiastique de cette époque. Autorité qu’il ne faut pas confondre avec les grands savants chrétiens qui, eux aussi, à l’image de Saint Thomas d’Aquin, parlaient d’une Terre à la forme sphérique.

Il aura fallu attendre un millénaire, pour qu'en Occident, au XVIème siècle, Copernic proposa un système héliocentrique, c'est-à-dire, une modélisation de l'univers dans laquelle la Terre tournerait autour du Soleil et non l'inverse. Entre-temps, Al-Bîrunî, un savant musulman, avait également théorisait la rotation de la terre sur elle-même et autour du soleil, cinq siècles auparavant. C’est cette influence du monde musulman sur l’Europe qui permettra à l’Occident sa Renaissance, et ainsi retrouver ses sources grecques, avec lesquelles elle s’était séparée.

Ces idées recommencèrent sérieusement à se populariser seulement au XVIIème siècle, grâce à l'acharnement de Galilée, et ses prises de position .

En 1597, l'explorateur anglais Francis Drake fut le premier à prouver expérimentalement que la Terre était ronde, en la parcourant d'un bout à l'autre par navigation maritime.

Au VIIème siècle, le Coran fut révélé, et les faits mentionnés dans ce dernier ne semblent venir que confirmer ces informations.

Il a créé les cieux et la terre en toute vérité. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit, et Il a assujetti le soleil et la lune à poursuivre chacun sa course pour un terme fixé. C'est bien Lui le Puissant, le Grand Pardonneur !

— Coran 39:5

Le mot arabe utilisé pour désigner « enrouler » dans ce verset est « youkawwir », signifiant « envelopper une chose autour d'une autre chose ronde ». Autrement dit, ce verset sous-entend que la terre est ronde. Mais cela ne s'arrête pas là.

Et une preuve pour eux est la nuit. Nous en écorchons le jour et ils sont alors dans les ténèbres.

— Coran 36:37

Ce verset fait référence, au phénomène, que l'on peut constater à vol de fusée. Cela concerne la face de la terre éclairée par la lumière du soleil qui vient « écorcher » l'obscurité de la face opposée. Pour les plus sceptiques, le Coran va plus loin.

Et quant à la terre, après cela, Il l'a étendue.

— Coran 79:30

La traduction de ce verset, par le théologien Muhammad Hamidullah est insuffisante. Le mot qui a été ici traduit par « étendue », est « dahaha » en arabe, qui peut signifier également « rouler ». Mais selon le Dr. Zakir Naik, « dahaha » peut faire aussi allusion à un « œuf d'autruche ». Autrement dit, le Coran nous dit que la terre n'est pas complètement sphérique, mais qu'elle détient une forme géo-sphérique .

Si l’on médite un instant sur cette notion de l’œuf, elle nous rappelle également la rotation de la terre, d'une part sur elle-même et d'autre part, le long d'une orbite. En effet, si vous faites l'expérience, avec un œuf, même de poule, vous verrez que si vous le faite rouler, il tournera sur lui-même, mais il décrira également un arc de cercle. Le côté le plus fin et le plus allongé de l’œuf peut symboliser cette attraction gravitationnelle, car c'est justement de ce côté que se situe l’axe de rotation, tout comme la terre est attiré par le Soleil.

Or, cette forme sphéroïde de la Terre ne fut théorisée seulement qu'au XVIIIème siècle par le mathématicien français Alexis Claude Clairaut dans sa Théorie de la Figure de la Terre, Tirée des Principes de l'Hydrostatique , et également par le savant écossais Colin Maclaurin, à la même période historique.

La Terre est légèrement aplatie au niveau de ses pôles ce qui explique qu’elle n’a pas une forme parfaitement sphérique, contrairement aux représentations récurrentes.

Partie 3 - La planète terre

La planète Terre est le seul endroit connu à ce jour, dans l'univers, pouvant abriter la vie. Elle peut être définie comme une sorte de sanctuaire cosmique où y serait présente la biosphère. Elle est la planète rocheuse du système solaire la plus imposante. Nous avons déjà évoqué le scénario miraculeux qui fait toute la particularité de cette planète, permettant la vie, l'humanité, et beaucoup d'autres processus biophysiques (métabolisme, température tempérée, gravitation modérée, etc…).

La Terre sauvegarde également en son sein, aussi bien des éléments vivants (animaux, végétaux, êtres humains) que non-vivant (minéraux, eau/glaces, et air). Chaque élément possède son importance créant alors une sorte d'écosystème, par influence ou voire même par dépendance. Par exemple, les plantes ont besoin d'eau, de terre et de lumière du soleil pour vivre. Au sein des plantes et des arbres, il y a un mécanisme qu'on nomme la photosynthèse qui permet à partir du dioxyde de carbone, de synthétiser de l'oxygène. L'être humain doit respirer de l'oxygène pour vivre, et relâche du dioxyde de carbone. Sans la photosynthèse permettant la conversion du dioxyde de carbone, le renouvellement de l'oxygène ne serait pas suffisant pour toute une partie des êtres vivants sur la terre.

Notre planète comporte en son sein une multitude de processus liés, entrelacés les uns aux autres, assurant alors la prospérité et la diversité.

Nous allons donc ici, voyager autour de la terre selon trois grands axes géologiques qu'on pourra mettre en relation avec différents versets du Coran. Nous commencerons par la terre, avec l'évocation de la formation et du rôle des montagnes. Puis nous poursuivrons avec le ciel, avec les différentes couches de l'atmosphère et leur fonction. Enfin, nous terminerons avec l'océan et les mers, concernant particulièrement la description des mécanismes du cycle de l'eau.

Le Rôle des Montagnes ?

La planète terre, faisant partie de la classe des rocheuses, possède donc une surface dense et solide sur laquelle tout repose, que l'on nomme l'écorce terrestre ou encore lithosphère. À travers les âges géologiques, le sol va se solidifier et chercher à se stabiliser. La croûte terrestre va commencer à former des reliefs, et ce qui nous intéressera ici, est ce qu'on appelle l’orogenèse, autrement dit, les mécanismes de formation des montagnes .

La question des montagnes est abordée dans le Coran. Elle est souvent relevée par les détracteurs de l'islam, pour démontrer l'inexactitude du Coran : les montagnes sont-elles mobiles ou immobiles ? En effet, il y est mentionné les deux dans le texte saint de l’islam. Mais là encore, il va falloir être très précis sur l'importance des mots.

Et Il a implanté des montagnes immobiles dans la terre afin qu'elle ne branle pas en vous emportant avec elle de même que des rivières et des sentiers, pour que vous vous guidiez,

— Coran 16:15

Et Nous avons placé des montagnes fermes dans la terre, afin qu'elle ne s'ébranle pas en les [entraînant]. Et Nous y avons placé des défilés servant de chemins afin qu'ils se guident.

— Coran 21:31

N'avons-Nous pas fait de la terre une couche ? Et (placé) les montagnes comme des piquets ?

— Coran 78:6-7

Dans ces différents passages du Coran, Dieu dit que les montagnes sont immobiles. Or dans chacun de ces versets, ce qu’il faut retenir, c’est qu’il y a une référence à la terre. Le mot « terre » ici, n’est pas synonyme de « matière », mais bien de « croûte terrestre », le dernier verset en témoigne, en évoquant « une couche ». Le Coran veut attirer notre attention sur le rôle de stabilité qu’ont les montagnes, ainsi que leur fixation dans la terre.

La référence à la notion de « piquets » peut nous faire penser à la racine crustale d’une montagne. La hauteur d'une montagne peut être égale à environ 10 à 15 fois sa racine terrestre. Elles sont le résultat des frottements entre les plaques de la croûte terrestre. La couche la plus solide passe en dessous de la plus fragile. La plus solide formera alors la racine crustale, tandis que la plus fragile qui sera au-dessus, se déformera et formera les collines et les montagnes. Ainsi, par ce mécanisme, les montagnes empêchent tout glissement dans la couche de magma, et empêchent également les grandes secousses terrestres. C’est pour cela que la notion de « piquets » a une certaine cohérence, puisque cela garantit un équilibre de la couche terrestre entre deux plaques.

Mais le Coran, dit aussi que les montagnes « passent comme des nuages » ! Il y aurait-il une contradiction avec ce que nous venons de dire précédemment ?

Et tu verras les montagnes - tu les crois figées - alors qu'elles passent comme des nuages. Telle est l'œuvre d'Allah qui a tout façonné à la perfection. Il est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites !

— Coran 78:6-7

Dans ce verset, contrairement aux précédents, l'on peut observer que la référence n'est plus à la « terre » mais au « ciel », précisé par « les nuages ». Ce qui montre qu'il n'est plus question du rôle des montagnes sur la terre. Or, selon le symbolisme que nous avons pris depuis le début, la référence au ciel montre que cela est de l'ordre presque de l'invisible, non-perceptible pour l'homme, il ne peut le constater à l'œil nu. Ainsi, le Coran affirme que les montagnes se déplacent sans même que nous nous en rendions compte.

Alfred Wegener fut le premier, au début du XXème siècle, à proposer la théorie de la dérive des continents. Sa théorie s'appuie sur ses observations, en démontrant que la flore et la faune fossiles de l'Afrique Centrale et du Brésil, étaient similaires pour des périodes géologiques données. Ce mécanisme lié à la tectonique des plaques est à l'origine de l'apparition de nouvelles montagnes, ainsi que leur déplacement. Les montagnes apparaissent généralement aux limites de deux plaques terrestres par phénomène de collision, subduction, ou obduction . Ainsi, si les plaques sont en perpétuel mouvement, les montagnes se déplacent également, mais de l'ordre d'à peine quelques millimètres par ans. Ce qui vient confirmer ce que dit le Coran, « tu les crois figées – alors qu'elles passent comme des nuages », autrement dit, elles se déplacent si lentement que nous ne nous en apercevons pas.

« Quand les nuages déplacent les montagnes » , est un article posté sur le site du CNRS, dont le titre nous rappelle le verset précédent. Il s'agit d'une étude de 2009, conduite par Stéphane Bonnet, maître de conférences et chercheur au laboratoire Géosciences de Rennes, qui met en évidence l'influence du climat sur le mouvement des montagnes. Les plaques tectoniques ne sont alors pas seules responsables du mouvement des montagnes.

Aujourd'hui, grâce aux cycles de Wilson, modèle théorique se basant sur la tectonique des plaques, on sait que celles-ci se déplacent lentement dans le temps et dans l'espace. La surface terrestre de la terre avec ces cinq continents n'a pas toujours était tel que nous l’imaginons aujourd’hui. La surface du globe est en perpétuel changement .

Ce qui permit également de comprendre plus tard, qu'avec cette dérive des continents, il y a 260 millions d'années, la surface terrestre de la planète non submergée par les eaux, formait un seul et même gigantesque continent appelé la Pangée .

On peut soulever un événement majeur également s'étant produit il y a 65 millions d'années environ, à savoir l'extinction toujours énigmatique des plus grands êtres vivants ayants foulé le sol terrestre : les dinosaures. Concernant leur disparition, on parle d'une activité volcanique du Deccan en Inde qui aurait été dévastatrice, corrélée à un impact d'un colossale météorite, Chicxulub, localisé au Mexique. Mais malgré ces hypothèses, même si cela a forcément changé le visage du monde, cela n'explique pas la totale disparition de l'espèce des dinosaures.

Ce petit détour sur les dinosaures, nous le faisons volontairement pour évoquer une de nos intuitions.

Ne vois-tu pas qu'Allah a créé les cieux et la terre pour une juste raison ? S'Il voulait, Il vous ferait disparaître et ferait venir de nouvelles créatures, et cela n'est nullement difficile pour Allah.

— Coran 14:19

Notre compréhension de l’arabe étant encore très limitée, notre commentaire de ce verset du Coran ne vient que de l’interprétation de sa traduction française, et ne pourra donc être validée uniquement si elle est fidèle au Message original.

Dans ce passage, l'accent serait mis sur le grand pouvoir que possède Dieu sur la vie et sur la mort, et donc sur les êtres vivants de manière générale. Dieu est capable de faire disparaître une espèce, et pourrait la remplacer. C'est-à-dire qu'Allah possède le pouvoir d'éradiquer totalement une espèce de la surface de la terre, sans détruire la planète, puisqu'il est précisé qu'Il serait également capable de nous remplacer (cela n'est pas sans nous rappeler également la disparition mystérieuse de certains peuples).

Mais cette substitution ne concerne pas n'importe quelle espèce, Dieu s'adresse ici directement à nous, humains, l'espèce vivante à qui Il a accordé une totale maitrise sur la terre. Car en effet, l’homme domine tous les êtres vivants sur cette planète, grâce à son incroyable capacité à s'adapter et à survivre à toutes les situations, comme cela a été le cas pour les dinosaures à l'ère jurassique, qui dominaient totalement le monde animal.

Dans le verset, il est aussi mentionné le mot « créature », utilisé pour nous faire comprendre qu’il s’agit d’une espèce d’une toute autre nature à l’homme.

D'où le rapprochement que nous établissons entre l'homme et le dinosaure, qui ont été les principales créatures prédatrices de la planète terre, mais ne se seraient jamais côtoyés (?), vivants à des ères différentes. Ce ne serait, dans ce verset, qu’une allusion.

Allusion : Figure par laquelle certains mots ou tournures éveillent dans l'esprit l'idée d'une personne ou d'un fait dont on ne parle pas expressément.

Dans cet article semblant un peu épars, nous avons essayé de regrouper les sujets du Coran liés à la géologie.

Le Ciel ? (Partie 1)

Dans cette première partie sur le thème du « Ciel », il nous tient à cœur de faire une mise au point, afin d’être bien compris sur la suite de l’ouvrage. Cela permettra de soulever certaines pseudo-contradictions qui pourraient nous venir à l’esprit.

Le mot arabe « sama » dans le Coran, est traduit par « ciel » (« samawat » est son pluriel, signifiant « les cieux »). Ce mot a une particularité que nous allons dévoiler, puisque selon son utilisation, il peut à la fois désigner, aussi bien, notre univers régit par l’espace-temps, que les mondes invisibles ou encore le ciel atmosphérique de notre terre. Alors, la question évidente qui suit est : comment faire la distinction entre ces trois types de ciel, si uniquement le terme « sama » rempli tous les rôles dans le Coran ? La réponse consiste à porter notre attention sur son contexte d’utilisation :

• Lorsque les cieux sont associés à la terre (« les cieux et la terre »), il s’agit là de l’ensemble de la Création de Dieu, mondes invisibles et monde visible inclus. (Sens 1)


• Si un seul ciel est associé à la terre (« le ciel et la terre »), il est question uniquement de notre monde. Dans ce cas précis, le ciel désigne notre espace-temps. Il correspond au même ciel, que dans l’expression mentionnée dans le Coran : « le ciel le plus proche ». C’est ce fameux ciel qui constitue à la fois tout notre espace dans l’univers, mais aussi ses limites, à travers la métaphysique. (Sens 2)


• Enfin, troisième et dernier sens, il s’agit du ciel terrestre. En règle générale, il s’applique à tous les autres cas de figures autres que ceux évoqués. Pour en être certain, il suffit de lire le verset, et d’observer le champ lexical qui le suit. Ainsi, les termes : nuages, pluie, vent, toit protégé ; viendront confirmer ce point de vue. (Sens 3)

Il faut faire cet exercice à chaque fois pour savoir de quel « ciel » il est question. On dit alors que ce mot est polysémique, puisque avec le même mot, nous pouvons désigner des choses différentes. Cela n’est pas propre à la langue arabe, puisqu’en français, nous pouvons en trouver des exemples (ex : « théâtre » pouvant signifier à la fois, l'art, le lieu, ou la littérature de ce registre ; le verbe « vivre », qui peut désigner à la fois le fait d'exister, d'habiter, de traverser, ou encore d'expérimenter).

Polysémie : Propriété d'un signifiant de renvoyer à plusieurs signifiés présentant des traits sémantiques communs.

Dans cet article, nous allons essayer de développer le premier sens. La deuxième partie sera intégralement consacrée au troisième sens. En revanche, nous ne ressentons pas l’utilité d’insister sur le deuxième sens, qui peut être retrouvé et déduit à l’aide de nos explications sur l’univers, les étoiles et les planètes.

Nous avons créé, au-dessus de vous, sept cieux. Et Nous ne sommes pas inattentifs à la création.

— Coran 23:17

Les musulmans doivent être prudents dans leur compréhension du Coran, en ne tombant pas dans l’interprétation facile, en vue d’éviter toutes formes de contradictions. Les sept Cieux mentionnés à de multiples reprises dans le Coran, ne semblent pas correspondre aux sept couches atmosphériques de la terre, comme le supposent les interprétations matérialistes modernes de Harun Yahya, dans un extrême concordisme. En effet, si le ciel le plus proche est celui des étoiles, il ne peut pas être question ici d'une couche atmosphérique.

« Samawat », traduit par « les Cieux », désignent en réalité les mondes métaphysiques, invisibles pour l’homme, selon la théologie islamique, partie intégrante de la foi musulmane. Mondes de l'invisible qu'il ne faut surtout pas confondre avec le concept du multivers. Selon la théorie des multivers, chaque univers posséderait ses propres constantes, alors qu'un monde métaphysique en est totalement dépourvu. Ces mondes, comme leur nom l'indique, sont d'une toute autre nature que le modèle physique auquel nous appartenons.

Allah qui a créé sept cieux et autant de terres. Entre eux [Son] commandement descend, afin que vous sachiez qu'Allah est en vérité Omnipotent et qu'Allah a embrassé toute chose de [Son] savoir.

— Coran 65:12

Le verset 12 de la sourate At-Talaq, semble nous informer qu'il y aurait autant de terres que de cieux, autrement dit, ceux-là seraient structurés de sorte qu'ils aillent de pair. Information importante, dans laquelle on peut y trouver une allusion au phénomène de l’infiniment grand et de l’infiniment petit. Le Coran poursuit par « Entre eux [Son] commandement descend », autrement dit le Commandement de Dieu descendrait, ou naviguerait à travers chaque ciel et chaque terre.

Celui qui a créé sept cieux superposés sans que tu voies de disproportion en la création du Tout Miséricordieux. Ramène [sur elle] le regard. Y vois-tu une brèche quelconque ?

— Coran 67:3

N'avez-vous pas vu comment Allah a créé sept cieux superposés,

— Coran 71:15

Lorsque le Coran parle de superposition des cieux, il est nécessaire de comprendre, qu'il ne s'agit pas de cieux qui seraient l'un sur l'autre, mais plutôt l'un dans l'autre, mais dans un espace/temps différent. Par exemple, si vous êtes musulmans, vous vous devez de croire aux anges. Or parmi ces anges, il y en a qui sont constamment près de nous, et « supervisent » nos actions. Le fait que nous ne pouvons pas les observer suppose un monde superposé sur lequel nous n'avons aucun pouvoir ni aucune sensibilité, alors que les anges, eux, peuvent interagir avec notre monde. Dieu quant à Lui, Son Trône se situerait au septième ciel, ce qui expliquerait toute Sa visibilité et Son Omnipotence sur Sa Création. Les anges évoluent dans ces cieux, ils sont par nature plus proche de Dieu que ne l'est l'homme. Nous, les humains, sommes situés entre les cieux et les terres, ce qui explique notre tiraillement entre deux mondes.

Les sept terres correspondent aux instincts primaires, à l'enfer, aux mondes des djinns en opposition aux mondes des anges, ce qui expliquerait pourquoi les gens du feu, selon le Coran, ont des sens amoindris que ceux qui se situent dans des couches supérieures.

Nous avons destiné beaucoup de djinns et d'hommes pour l'Enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n'entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants.

— Coran 7:179

Plus l'homme est attiré par les mauvaises œuvres, plus Dieu lui met un voile épais de sorte à lui priver des bonnes choses de ce monde en raison de son égarement.

Les ahadith viennent nous apporter des éclaircissements sur le sujet des cieux. Le prophète de l'islam, Muhammad (), a vécu une expérience connue sous le nom du voyage nocturne. Il fit une ascension, à l'aide d'Al-Mi'raj, qui serait, selon la tradition islamique, une échelle céleste. Il s'éleva à travers les sept cieux, rencontrant à chaque niveau un prophète, jusqu'au dernier ciel, où se trouve le trône de Dieu . La question qui se discute encore entre théologiens est de savoir si le corps du prophète a vraiment voyagé, où est-ce simplement une expérience spirituelle, où seule son âme et son esprit auraient pris part à l'ascension .

{‘Anas ben Mâlik dit : Abu Dhar rapportait souvent que le Messager de Dieu () avait dit : "Lorsque j'étais à la Mecque, on fendit le plafond de ma maison, et l'archange Gabriel descendit alors et me fendit la poitrine pour la laver avec l'eau de Zamzam. Il apporta ensuite une écuelle en or remplie de sagesse et de foi, le vida dans ma poitrine et la posa alors à côté. Après cela, il me prit la main et me fit monter au ciel de ce bas monde. À notre arrivée, Gabriel dit à l'ange gardien du ciel : "Ouvre ! — Qui est là ? demanda l'ange. — C'est Gabriel. — Y a-t-il quelqu'un avec toi ? — Oui, il y a Muhammad (). — Lui a-t-on envoyé [la Révélation] ? — Oui."

On nous ouvrit les portes du ciel de la vie mondaine puis nous nous élevâmes alors en son sein. Nous y vîmes un homme assis. Il y avait à sa droite et à sa gauche deux masses noires. Et en regardant à sa droite, il souriait ; tandis qu'il pleurait en se retournant à gauche. "Bienvenu au prophète et au fils pieux, me dit l’homme. — qui est-ce ? Dis-je à Gabriel. — C'est Adam. Et ces deux masses noires qui sont à sa droite et à sa gauche sont les âmes de sa descendance. Ceux qui sont à sa droite sont les habitants du paradis tandis que ceux qui forment la masse de gauche sont ceux du Feu. Et c'est pourquoi il sourit une fois qu'il regarde à sa droite mais pleure lorsqu'il se retourne à sa gauche."

Étant tous deux montés au deuxième ciel, Gabriel dit à son gardien : "Ouvre !" Et ce dernier lui répondit de la même manière que le premier puis ouvrit la porte. (Arrivé à ce passage, Abu Dhar rapporte que le prophète trouva dans les différents cieux Adam, Idris, Moïse, Jésus et Abraham, que les salues de Dieu soient sur eux tous ; sans toutefois désigner la place de chacun d’entre eux ; mais il mentionna quand même qu'il avait trouvé Adam dans le ciel du bas-monde et Abraham au sixième ciel.)

Anas reprit le récit du prophète qui dit : " Lorsque Gabriel passa avec le Prophète () auprès de ‘Idris, celui-ci dit: "Bienvenu au prophète et au frère pieux !" Le Prophète : " Qui est-ce ? Dis-je. — C'est Idris, répondut Gabriel."

Après cela je passais auprès de Moïse. Et Gabriel de dire : " Bienvenu au prophète et au frère pieux ! — Mais qui est-ce ? Dis-je. — C’est Moïse. " Et de passage auprès de Jésus Gabriel dit: "Bienvenu au prophète et au frère vertueux ! — Qui est-ce ? Dis-je. — c'est Jésus, répondit Gabriel. " Enfin, de passage près d’Abraham, il dit : " Bienvenue au prophète et à l'enfant vertueux ! — Qui est-ce ?dis-je alors. — Celui-là, c'est Abraham." Ibn Chihâb dit, qu’Ibn Hazm l’a informé, qu'ibn Abbas et Abu Habba al-‘Ansari rapportaient souvent que le Prophète () avait [ensuite] dit: "Puis on me fit monter à un degré à partir duquel je pouvais entendre le frottement des calames."

Ibn Hazm et ‘Anas ben Mâlik de reprendre le récit du Prophète () : "Et Dieu prescrivit ensuite à ma Communauté cinquante prières rituelles. À mon retour, je passai près de Moïse qui me dit : "Qu'est-ce que Dieu a prescrit pour ta Communauté ?"
— Cinquante prières, répondis-je.
— Retourne voir ton Seigneur! Car ta communauté ne supportera pas cela ! " En effet et à mon retour chez le Seigneur, il me déchargea d’une partie. Mais à nouveau de passage près de Moise, je lui dis : "Il a retranché une partie. Retourne une autre fois chez ton Seigneur! Ta Communauté ne supportera pas cela." Et de même, après mon retour, le Seigneur me déchargea d'une autre partie. De retour auprès de Moïse, il me dit : " Retourne auprès de ton Seigneur ! Car ta Communauté ne supportera pas cela." Je retournai et le Seigneur me dit : "Elles sont cinq et elles sont (égales à) cinquante. Je ne change point ma Parole !" Je retournai auprès de Moise qui me dit : "Retourne voir ton seigneur ! — J'ai honte [maintenant] devant mon Seigneur! Répliquai-je."

Enfin, Gabriel m'emmena ensuite à Sidrat-ul-Muntahâ (Lotus des confins) où je vis des couleurs que je ne connaissais pas, puis on me fit entrer dans le paradis où je trouvai des habâyl en perles et un sol en musc ! } — Rapporté par Bukhari et par Muslim

De même pour les sept terres, la tradition prophétique nous rapporte des témoignages complémentaires.

{ [...] Quiconque s’approprie injustement une parcelle de terre sera précipité au fond des sept terres au jour de la Résurrection. } — Rapporté par Bukhari

Les sept cieux et les sept terres seraient comme des niveaux spirituels, des niveaux de l'esprit, plus on s’élève plus nos sens sont aiguisés, et plus nous nous rapprochons de Dieu. Alors qu’au contraire plus nous nous égarons, et plus nos sens s'affaiblissent. Ainsi, par parallèle, les récompenses que nous aurons après la vie, lors du jour de la Résurrection, le paradis, correspond à un état spirituel élevé constamment et indéfiniment présent et agréable, ce qui n'est pas possible dans ce bas monde. Et symétriquement, la faiblesse d'esprit et l'égarement, seront un éternel désagrément, pour ceux qui auront passé leur temps sur terre à avoir des conduites déviantes. Celui qui n’a pas trouvé la paix et la quiétude en lui, risque de quitter ce monde dans cet état d’âme.

Le Ciel ? ( Partie 2)

Dans cette seconde partie, nous reviendrons sur des choses plus concrètes, avec le troisième sens du mot ciel que nous avons référencé. Cet article traitera du ciel terrestre.

D'aucuns y voient dans les versets précédemment évoqués, sept couches de l'atmosphère pour sept couches terrestres. Or à notre humble avis, il faut rester prudent sur la question. Le plus important est d'éviter de sortir des inepties afin d’essayer de paraître cohérent. Aucun élément ne peut permettre de nous laisser penser cela pour le moment, et les ahadith nous ont apporté d’autres interprétations, qui pour le moment, nous suffiront amplement tant que la science n'aura pas plus de précision sur ces sujets.

Il n'y a aucune explication qui serait en faveur de sept couches terrestres. L'atmosphère ne semble posséder que quatre à cinq couches , et on peut toujours manipuler les chiffres, en jouant avec les subtilités et les confusions des compositions terrestres et atmosphériques, en vue d’un concordisme abusif que nous ne partageons pas. Tant que la Science ne fera pas plus de progrès, les musulmans n'ont pas à s'enfler d'orgueil en supposant, qu'ils savent mieux que les spécialistes dans ce domaine. Si le Coran affirme que dans le ciel le plus proche, se situent les étoiles, alors les couches atmosphériques sont partie intégrante de celui-ci.

Pourtant, cette histoire de différentes couches atmosphériques, nous allons la retrouver plus concrètement dans d'autres versets du Coran, n'ont pas concernant leur structure, ni leur composition, ni sur leur nombre, mais sur leur fonction.

L'atmosphère de la terre est séparée en plusieurs couches, comme nous l'avons dit, servant ainsi à la protection de la vie sur terre , ce que nous avons décrit également en générale comme la biosphère.

Et Nous avons fait du ciel un toit protégé. Et cependant ils se détournent de ses merveilles.

— Coran 21:32

Il y a deux choses à retenir dans ce verset, le mot « toit » qualifié de « protégé ». Mais quel est ce toit protégé ?

N'ont-ils donc pas observé le ciel au-dessus d'eux, comment Nous l'avons bâti et embelli; et comment il est sans fissures ?

— Coran 50:6

Le ciel bleu est le témoin de l'atmosphère sur la terre. Par sa transparence, il permet à la lumière d’éclairer le monde qui nous entoure . Sur ce même verset, le Dr. Zakir Naik, y voit la protection qu'exerce le ciel sur la biosphère. En effet, ce ciel étant sans fissure, donc protégé, préserve à son tour ce qu'il contient, autrement dit la vie terrestre.

Il existe différentes couches atmosphériques et toutes vont contribuer non seulement à une protection, mais vont être elles-mêmes protégées. Par exemple, la magnétosphère renvoie dans l'espace les particules radioactives nuisibles, émises par les étoiles, comme celles du soleil. L’ionosphère, quant à elle, réfléchit les ondes radios vers d'autres parties du globe. L'ozonosphère, renvoi les rayons ultraviolets dans l'espace. Toute possède une fonction bien définie qui leur est propre.

De façon générale, l'atmosphère désintègre les millions de météores qui se dirigent vers la surface de la terre, et elle lui permet également de garder de la chaleur de manière tempérée, répartie en zones de climats. Cette atmosphère ne serait pas possible, sans le champ magnétique émis par le noyau ferreux de la terre, que nous avons déjà évoqué, qui va permettre de générer la magnétosphère, et ainsi protéger la surface terrestre du froid glacial intersidérale d'environ -270°C, mais également des vents solaires .

Pour continuer avec la description du ciel, pour donner d'autres explications, avant que le Coran ne soit révélé au prophète, les peuples de la péninsule arabique étaient souvent dépourvus de science. Beaucoup d’idolâtrie, à part quelques exceptions de Juifs et de Chrétiens présents, quant aux autres, leurs connaissances étaient souvent basées sur des croyances et des mythes, si bien que, en exemple, ils pensaient que les montagnes soutenaient le ciel, d'où la fameuse peur du ciel qui tombe sur la tête. Grâce à l'islam, ces superstitions viendront à être balayées. Cette période préislamique se nomme l’âge de l’ignorance.

N'as-tu pas vu qu'Allah vous a soumis tout ce qui est sur la terre ainsi que le vaisseau qui vogue sur la mer par Son ordre ? Il retient le ciel de tomber sur la terre, sauf quand Il le permettra. Car Allah est Plein de bonté et de miséricorde envers les hommes.

— Coran 22:65

Allah est Celui qui a élevé [bien haut] les cieux sans piliers visibles. Il S'est établi [istawa] sur le Trône et a soumis le soleil et la lune, chacun poursuivant sa course vers un terme fixé. Il règle l'Ordre [de tout] et expose en détail les signes afin que vous ayez la certitude de la rencontre de votre Seigneur.

— Coran 13:2

L’atmosphère terrestre est une couche de gaz qui entoure la planète. Elle fait près de 800 km de hauteur. Le fait qu’il soit précisé qu’il n’y a pas de « pilier visible », ou encore que Dieu « retient le ciel de tomber », pourrait nous pousser à nous interroger sur l’origine de cette hauteur de l’atmosphère, qui justement, est encore établie d’une parfaite manière pour accueillir la vie.

Un autre phénomène important décrit dans le Coran, toujours lié au ciel terrestre, est la formation des nuages et des pluies, en relation avec le vent.

Un nuage est un ensemble de gouttelettes d'eau et de cristaux suspendus dans l'atmosphère. Il existe différents types de nuages , certains sont porteurs de pluies, d'orages, de neiges et semblent plus massifs, quand d'autres ne font que traverser le ciel de manière plus légère et dispersée. L'aspect d'un nuage dépend d'une part de la lumière qu'il reçoit et d'autre part des particules qui le composent .

En apparence, les nuages semblent être de la légère vapeur voguant dans les cieux, alors qu'en réalité, un cumulonimbus par exemple, peut contenir jusqu'à 300 000 tonnes d'eau. Ainsi, lorsqu'il est question de nuage lourd, on peut l’affirmer au sens premier, et le Coran nous en faisait déjà part au VIIème siècle.

C'est Lui qui envoie les vents comme une annonce de Sa Miséricorde. Puis, lorsqu'ils transportent une nuée lourde, Nous la dirigeons vers un pays mort [de sécheresse], puis Nous en faisons descendre l'eau, ensuite Nous en faisons sortir toutes espèces de fruits. Ainsi ferons-Nous sortir les morts. Peut-être vous rappellerez-vous.

— Coran 7:57

Mais le livre divin ne s'arrête pas là. Il décrit parfaitement le phénomène du développement vertical des nuages lourds, ceux susceptibles de provoquer des précipitations.

N'as-tu pas vu qu'Allah pousse les nuages ? Ensuite Il les réunit et Il en fait un amas, et tu vois la pluie sortir de son sein. Et Il fait descendre du ciel, de la grêle [provenant] des nuages [comparables] à des montagnes. Il en frappe qui Il veut et l'écarte de qui Il veut. Peu s'en faut que l'éclat de son éclair ne ravisse la vue.

— Coran 24:43

Les météorologues parlent également de montagnes pour décrire la densité du volume qui s'étend vérticalement sur la partie supérieure des massifs nuageux, constituée essentiellement de neige et de glace. Et mieux encore, la référence, aux montagnes, peu également nous rappeler que le relief peut être en cause dans la formation des nuages, à travers ce qu'on appelle le soulèvement orographique .

Enfin, concernant le vent , le Coran nous demande également d'y porter attention.

Et Nous envoyons les vents fécondants; et Nous faisons alors descendre du ciel une eau dont Nous vous abreuvons et que vous n'êtes pas en mesure de conserver.

— Coran 15:23

Dans ce verset, les scientifiques de l'ère moderne pourraient y voir, le phénomène de pollinisation. Les vents transportent le pollen, élément fécondant mâle chez les végétaux dits supérieurs, vers l'organe femelle des plantes, le pistil.

Allah, c'est Lui qui envoie les vents qui soulèvent des nuages; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsqu'Il atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent,

— Coran 30:48

Mais en réalité, la fécondation dont il est question ici est celle de la formation des nuages. C'est principalement le rôle du vent que de maintenir les gouttelettes en suspension dans l'air. C’est une référence au phénomène dit de convection, concernant la genèse des nuages .

Et c'est Allah qui envoie les vents qui soulèvent un nuage que Nous poussons ensuite vers une contrée morte; puis, Nous redonnons la vie à la terre après sa mort. C'est ainsi que se fera la Résurrection.

— Coran 35:9

Dans ce verset, nous avons de nouveau une allusion au rôle du vent dans la fécondation des nuages, mais celui-ci insiste avant tout sur la fonction du vent à déplacer, mettre en mouvement les nuages, afin qu'ils naviguent et circulent dans l'atmosphère en vue d'autres contrées.

Enfin, cette eau provenant des mers par évaporation, se condensant pour former des nuages, va tomber sous forme de pluie, comme une sorte de retour.

Par le ciel qui fait revenir la pluie !

— Coran 86:11

Mais nous développerons ce sujet dans le prochain article consacré à l'eau sur terre.

L’Eau, les Mers et les Océans ?

L'eau fait partie des éléments indispensables à l'apparition et à la survie des êtres vivants. La Terre est la seule planète, grâce à sa parfaite proximité avec le soleil, pouvant abriter les trois états de l'eau (solide, liquide, gazeux). Et c'est par la même occasion, grâce à sa propriété de transformation dans ses trois états, par échanges de flux entre la biosphère et l'atmosphère, qu'est possible le cycle perpétuel de l'eau. La science qui étudie le cycle de l'eau est appelée hydrologie.

Bernard Palissy, artisan, écrivain et savant français, fut le premier à décrire de manière significative le cycle de l'eau dans son Discours admirable de la nature des eaux et fontaines tant naturelles qu'artificielles, à Paris en 1580. Très en avance sur son temps, souvent décrit comme un génie, Palissy demeura très longtemps censuré, si bien que jusqu'au XIXème siècle encore en Occident, les différentes théories sur la présence de l'eau, et ses différentes formes correspondaient aux modèles erronés de Platon et de Thalès .

Le cycle de l'eau peut se décomposer en trois dimensions qui sont : les réservoirs d'eau, les flux entre ces réservoirs, et les transformations des états de l'eau. Nous commencerons notre description à partir du réservoir le plus important, qui correspond à l'eau des océans. Qui dit cycle, dit boucle, donc nous retracerons tout le chemin que parcourt l'eau, de ses premières transformations jusqu'à son retour à la mer.

La première étape est donc l'évaporation (ou vaporisation) de l'eau, c'est-à-dire que l'eau passe de l'état liquide, à l'état gazeux. Cela est possible grâce à la chaleur du soleil, mais également à l'aide du vent comme nous l'avond vu dans l'article précédent. Les océans fournissent environ 90 % de l'eau évaporée qui entre dans le cycle. Quant aux 10% restants, ils viennent de la transpiration végétale .

Voyez-vous donc l'eau que vous buvez ? Est-ce vous qui l'avez fait descendre du nuage ? Ou [en] sommes Nous le descendeur ? Si Nous voulions, Nous la rendrions salée. Pourquoi n'êtes-vous donc pas reconnaissants ?

— Coran 56:68-70

Dans ce verset du Coran, il y a une forte allusion au fait que l'eau qui descend des nuages proviendrait des océans, car nous ne voyons pas d'autre raison pour laquelle il serait précisé que Dieu pourrait la rendre salée. Autrement dit, le mécanisme d'évaporation, assure la séparation entre l'eau et le sel, et par ce processus naturel, l'eau devient pure .

Une molécule d'eau peut rester jusqu'à dix jours dans les airs, si bien que l'atmosphère, même en absence de nuage, est en réalité remplie d'eau. L'atmosphère constitue donc un réservoir d'eau important du cycle . Cette eau sous forme de vapeur va finir par se condenser, c'est-à-dire, passer de l'état gazeux à l'état liquide, grâce au vent, mais pas seulement. Cette condensation en fines gouttelettes, sera maintenue en suspension dans l'atmosphère, formant alors les nuages. Elle peut avoir lieu, car le soleil réchauffe l'air qui est près de la surface de la Terre, ainsi cet air devient plus léger et s'élève vers des températures plus froides. Par conséquent comme les températures baissent, la condensation peut s'effectuer et les nuages peuvent se former . Nous ne reviendrons pas sur la formation des nuages, décrit dans l'article précédent.

Et c'est Lui qui envoya les vents comme une annonce précédant Sa miséricorde. Nous fîmes descendre du ciel une eau pure et purifiante, pour faire revivre par elle une contrée morte, et donner à boire aux multiples bestiaux et hommes que Nous avons créés.

— Coran 25:48

De même dans l'alternance de la nuit et du jour, et dans ce qu'Allah fait descendre du ciel, comme subsistance [pluie] par laquelle Il redonne la vie à la terre une fois morte, et dans la distribution des vents, il y a des signes pour des gens qui raisonnent.

— Coran 45:5

La prochaine étape de l'eau est le retour vers la terre, et se produit par libération ou précipitation. Elle peut se manifester principalement sous forme de pluie, mais aussi de neiges ou de grêles. Pour qu'il se mette à pleuvoir, il faut que les gouttelettes d'eau des nuages, qui s'assemblent les unes aux autres par condensation continuelle, soient assez lourdes pour ne plus pouvoir être supportées dans les airs.

Allah, c'est Lui qui envoie les vents qui soulèvent des nuages; puis Il les étend dans le ciel comme Il veut; et Il les met en morceaux. Tu vois alors la pluie sortir de leurs profondeurs. Puis, lorsqu'Il atteint avec elle qui Il veut parmi Ses serviteurs, les voilà qui se réjouissent,

— Coran 30:48

Nous avions déjà dit que 90% de l'eau évaporée provenait des océans, mais seulement 10% de ces eaux sont transportées vers les terres, grâce aux vents qui les dispersent. Le reste retombe dans l'océan. Les précipitations se répartissent de manière inégale à la surface du globe, cependant ce que l'on remarque, c'est que la quantité de pluie sur toute la surface de la terre chaque année est, en moyenne, identique.

Autrement dit, la quantité d'eau qui s'évapore, et la quantité de précipitation ne varie pas selon les années. Comme si ces précipitations dépendaient d'une mesure précise .

Et il n'est rien dont Nous n'ayons les réserves et Nous ne le faisons descendre que dans une mesure déterminée.

— Coran 15:22

Et Nous avons fait descendre l'eau du ciel avec mesure. Puis Nous l'avons maintenue dans la terre, cependant que Nous sommes bien Capable de la faire disparaître. Avec elle, Nous avons produit pour vous des jardins de palmiers et de vignes, dans lesquels vous avez des fruits abondants et desquels vous mangez,

— Coran 23:18

Une grande partie de l'eau se stockera dans la glace, la neige et les glaciers. Il s'agit ici du troisième réservoir hydraulique naturel faisant partie du cycle de l'eau. La grande majorité, environ 90 %, de la masse glaciaire de la Terre se trouve en Antarctique, alors que la calotte glaciaire du Groenland contient 10 % de la masse glaciaire globale totale .

Les glaciers eux, ce que l'on trouve au sommet des montagnes, appelé également les neiges éternelles, en raison de leur difficulté à fondre même par température estivale, recouvrent environ 10% des terres. Par fusion, l'eau au sommet des reliefs, va fondre et former ce qu'on appelle les écoulements de surface ou ruissellements .

Il a fait descendre une eau du ciel à laquelle des vallées servent de lit, selon leur grandeur. Le flot débordé à charrié une écume flottante; et semblable à celle-ci est [l'] écume provenant de ce qu'on porte à fusion, dans le feu pour [fabriquer] des bijoux et des ustensiles. Ainsi Allah représente en va, au rebut, tandis que [l'eau et les objets] utiles aux hommes demeurent sur la terre. Ainsi Allah propose des paraboles.

— Coran 13:17

Ce dernier verset du Coran ne peut pas être plus précis sur le sujet, il y est décrit le ruissellement avec les vallées qui servent de lit à la descente de l'eau des reliefs, pour former ainsi les rivières, les versants et les fleuves. Mais là où nous voudrions nous arrêter, concerne cette parabole, où la comparaison est faite entre l'écume des eaux débordant et le métal en fusion. Selon notre intuition, on peut y voir le phénomène d'érosion par l'eau. Tout comme l'homme est capable de faire fondre le métal pour forger des outils ou des bijoux, l'eau des mers et des montagnes façonne le relief terrestre. C’est une mise en évidence de la force de l'eau, capable de détruire la roche pour se frayer un chemin.

Toutes ces eaux de surface, les cours d'eau, les lacs, les rivières, même les fleuves, qui devraient être de l'eau pure, constituent le dernier réservoir naturel du cycle.

Toujours dans ce réservoir, il reste à évoquer le phénomène d'infiltration par lequel résultera une autre source d'eau pure. La terre va absorber une partie de l'eau des précipitations, et former par la suite des sources d'eau que l'on va appeler nappes phréatiques, à l'intérieur même de la surface terrestre .

Ne vois-tu pas qu'Allah fait descendre du ciel de l'eau, puis Il l'achemine vers des sources dans la terre; ensuite, avec cela, Il fait sortir une culture aux couleurs diverses, laquelle se fane ensuite, de sorte que tu la vois jaunie; ensuite, Il la réduit en miettes. C'est là certainement un rappel aux [gens] doués d'intelligence.

— Coran 39:21

Dis : « Que vous en semble ? Si votre eau était absorbée au plus profond de la terre, qui donc vous apporterait de l'eau de source ? »

— Coran 67:30

Mais qu'il s'agisse des eaux de surface ou des eaux souterraines, elles finiront par se jeter dans un cours d'eau qui mène à la mer ou à l'océan, pour ainsi achever le cycle de l'eau.

Et parmi Ses signes Il vous montre l'éclaire avec crainte (de la foudre) et espoir (de la pluie), et fait descendre du ciel une eau avec laquelle Il redonne la vie à la terre après sa mort. Il y a en cela des preuves pour des gens qui raisonnent.

— Coran 30:24

Si le Coran devait faire allusion à un cycle, c'est bien dans ce verset. Dieu « redonne la vie à la terre après sa mort », montre parfaitement que tout se déroule selon un scénario, et que la nature mourante se revivifie à l'arrivée de l'eau.

C'est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit ; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela).

— Coran 2:22

Et Nous avons fait descendre du ciel une eau bénie, avec laquelle Nous avons fait pousser des jardins et le grain qu'on moissonne,

— Coran 50:9

Le cycle de l'eau permet également le cycle de la vie, car toute la nature du vivant y dépend entièrement.

Maintenant que nous avons fini avec le cycle de l'eau, le Coran donne d'autres propriétés essentielles sur l'élément indispensable à la vie.

Il a donné libre cours aux deux mers pour se rencontrer; il y a entre elles une barrière qu'elles ne dépassent pas.

— Coran 55:19-20

Et c'est Lui qui donne libre cours aux deux mers : l'une douce, rafraîchissante, l'autre salée, amère. Et Il assigne entre les deux une zone intermédiaire et un barrage infranchissable.

— Coran 25:53

Le Coran décrit parfaitement le phénomène de tension de surface, qui permet à l'eau salée ne pas se mélanger en milieu naturel avec l'eau douce, tout comme l'eau chaude ne se mélange pas avec l'eau froide. Une barrière « infranchissable » n'est qu'une manière de décrire qu'il y a une loi inviolable, empêchant tout mélange des deux mers.

Un autre point sur lequel on insiste peu, dans lequel on peut y voir la poussée d’Archimède.

Allah, c'est Lui qui a créé les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre l'eau; grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a soumis à votre service les vaisseaux qui, par Son ordre, voguent sur la mer. Et Il a soumis à votre service les rivières.

— Coran 14:32

La poussée d’Archimède est la loi qui décrit la force permettant de déterminer la flottabilité d'un objet. Même si cela nous semble trivial, si l'eau ne possédait pas cette propriété, l'homme n'aurait jamais pu se déplacer à travers les océans avec n'importe quel moyen que ce soit, mais il est également mis en avant dans ce verset que la traversé de l’eau par les hommes est facilitée par les cours d'eau.

Pour terminer avec une dernière donnée miraculeuse sur le Coran, elle concerne le pourcentage d'eau recouvrant la surface de la terre. Il est estimé que la surface du globe est recouverte environ à 72% d'eau, pour 28% de terre. Or le mot « la mer », « Al-bahar » a été cité 32 fois dans le Coran, tandis et le mot « terre des continents », « Ard » en arabe, a été cité 13 fois.

On sait que 13 + 32 = 45, ce qui signifie qu’il y a 45 références à la terre et à la mer en tout dans le Coran. Et si l’on fait le rapport suivant : 32 / 45 × 100 = 71,11. On trouve 71,11 % qui correspond, à peu près, au pourcentage des mers sur la planète Terre, tandis que si l'on fait le rapport inverse 13 / 45 × 100 = 28,89. On trouve 28,89 % qui correspond au pourcentage de la terre non-submergée sur la planète. Est-ce le simple hasard si les chiffres ont un taux d'erreur si minime ?

Aujourd’hui, on parle aussi du cycle domestique de l'eau, car l'homme a tendance à vouloir tout maîtriser, et se prendre pour Dieu. Or il se demande après pourquoi la répartition des eaux sur la terre est inégale, et ne se soucie plus et ne se rend plus compte de l'importance de cette denrée. Quand l'homme occidental la gaspille, ou la méprise constamment, celui du Tiers Monde la respecte et connaît sa valeur.

Dans le film « Va, vis et deviens », représentation cinématographique forte intéressante, dénonçant la ségrégation des noirs en Israël, considérés comme des citoyens de seconde zone uniquement en raison de leur couleur. Éthiopiens pourtant plus attachés à la tradition judaïque que la majorité des habitants israéliens. Dans ce film, il y a une scène très forte de quelque seconde, durant laquelle, l'enfant juif éthiopien arrive en Israël, et semble pour la première fois être confronté à une douche occidentale. On le voit alors se mettre à pleurer et à s'excuser pour avoir laissé tomber l'eau dans la bouche d'évacuation. Cette scène illustre parfaitement le gaspillage du système d'eau qu'à construit l'homme. En pensant la maîtriser, il en oublie sa préciosité, et sa rareté pour certain.

L'homme n'a jamais autant gaspillé depuis qu'il pense qu'il maîtrise les choses. C’est un principe spirituel bien connu de tous les maîtres. Plus l’on cherche à contrôler et maîtriser un élément, plus il nous échappe. Phénomène que l’on retrouve dans la censure, par exemple, plus on cherche à faire taire une idée, plus elle va se répandre. De même pour la révolution sexuelle féministe occidentale, qui était censée apporter une maitrise du corps et une libération de la sexualité de la femme. Or, on développera dans un autre livre, la tromperie de cette révolution sous-prétexte de liberté.

Partie 4 - Le monde du vivant

Le vivant est de la matière capable de se mouvoir par elle-même par mécanismes et réactions physico-chimiques. Grâce à un ensemble d'unités complexes, l'ensemble d'un organisme vivant est capable de se maintenir en homéostasie. La vie est ce que l'on oppose à l'inerte, à l'inanimé, mais ce qui différencie le vivant du robot, ou de la machine, c'est sa capacité à se reproduire, pour assurer la survie de l'espèce dont il appartient.

Homéostasie : Tendance de l'organisme à maintenir ou à ramener les différentes constantes physiologiques (température, débit sanguin, tension artérielle, etc.) à des degrés qui ne s'écartent pas de la normale. (Par exemple, le fait que la température interne du corps humain se maintienne à 37°C, quelles que soient les variations de températures extérieures.)

On peut ranger le vivant dans deux grands groupes à savoir la faune et la flore, autrement dit, les animaux, les végétaux, ainsi que les êtres humains que l'on classe avec les premiers. On sait très peu de choses sur les origines de la vie, elles demeurent toujours mystérieuses, et nous développerons cela dans le chapitre concernant l’évolution et le dessein intelligent. Comment la matière inerte a-t-elle pu s'organiser de manière à s'auto-générer et s'auto-organiser ?

Malgré les hypothèses qui seront émises, aujourd'hui toujours, l'apparition de la vie semble inexplicable. À l'université, on nous l’enseigne comme étant une gageure, c'est-à-dire quelque chose de peu probable, d'étrange, d’irréalisable, défiant les lois naturelles connues. Pourtant, la vie demeure sur notre planète, et les scientifiques pensent qu'elle y est présente depuis plusieurs milliards d'années. Dans une perspective évolutionniste, les stromatolithes témoigneraient des premières particules organiques, soit des premières formes de vie. Grâce à leur extrême résistance dans le temps, ils dateraient de plus de trois milliards d‘années. On est aujourd'hui capable d'imaginer la reconstitution de quelques espèces primitives .

Mais toutes ces questions sur le scénario de l’apparition de la vie, ne sont, pour beaucoup, que des extrapolations. Dans ce chapitre, nous ne discuterons pas de la genèse du monde vivant, mais uniquement de sa structure connue, des éléments qui le constituent, et enfin, on évoquera rapidement le destin et le répertoire comportemental alimentaire, communs à toutes les formes de vie.

Composante et Structure de la Vie ?

À la lecture du Coran, il nous est enseigné très peu de chose sur l'origine de la vie. Cependant, il nous fait parvenir quelques-unes de ses propriétés.

Tout d'abord, l'eau semble être en grande partie responsable dans la genèse de la vie, et particulièrement le fait qu'elle soit présente à l'état liquide . État liquide de l’eau, possible par l'ensemble des propriétés terrestres qui lui sont propices.

C'est Lui qui, du ciel, a fait descendre de l'eau qui vous sert de boisson et grâce à laquelle poussent des plantes dont vous nourrissez vos troupeaux.

— Coran 16:10

C'est Lui qui vous a assigné la terre comme berceau et vous y a tracé des chemins; et qui du ciel a fait descendre de l'eau avec laquelle Nous faisons germer des couples de plantes de toutes sortes.

— Coran 20:53

Si vous avez des connaissances de bases en botanique, vous savez que les plantes, et la végétation, en règle générale, ont besoin d'eau pour vivre, et le Coran le confirme d'après les versets ci-dessus. Jusque-là, rien d'extraordinaire. Là où ça devient intéressant, est l’affirmation du Coran, de l'utilisation de l’eau dans la création de la vie.

Ceux qui ont mécru, n'ont-ils pas vu que les cieux et la terre formaient une masse compacte ? Ensuite Nous les avons séparés et fait de l'eau toute chose vivante. Ne croiront-ils donc pas ?

— Coran 21:30

Et c'est Lui qui de l'eau a créé une espèce humaine qu'Il unit par les liens de la parenté et de l'alliance. Et ton Seigneur demeure Omnipotent.

— Coran 25:54

Il y est clairement dit que toute chose vivante, animale, végétale, ainsi qu'être humain, est faite d'eau. Or, ce type d'information ne pouvait être connu au VIIème siècle, puisque la connaissance du cytoplasme, qui est le compartiment d'une cellule vivante simple, n'a pu être observée avant l'invention du microscope.

Il est possible, de nos jours, de distinguer une cellule animale d’une cellule végétale. Dans le schéma ci-dessus, nous avons une cellule du type eucaryote animale. La cellule est la plus petite unité structurelle du vivant. Le nombre de cellules propres à un corps humain adulte est de l'ordre de 10¹⁴ (soit 10 avec 14 zéros qui le suivent). Sur le schéma, le (14) correspond à la membrane plasmique, c'est ce qui délimite la cellule, et permet ainsi, de différencier les milieux extracellulaire et intracellulaire. Le milieu intracellulaire (l’intérieur de la cellule) est composé de petits organites ayant chacun une tâche appropriée dans le bon fonctionnement de la cellule. L’ensemble de ces organites baigne dans un liquide, dit cytoplasmique (11), constitué principalement à 80% d'eau . Aujourd'hui, il est établi que tous les êtres vivants sont composés entre 50% et 99% d'eau. L’eau est donc bien le principal constituant de la vie, comme le mentionne le Coran.

La seconde information que nous apporte le Livre Saint des musulmans sur le monde vivant est sa dualité.

Louange à Celui qui a créé tous les couples de ce que la terre fait pousser, d'eux-mêmes, et de ce qu'ils ne savent pas !

— Coran 36:36

On remarquera tout d'abord, que ce verset est le 36 de la sourate 36, et étrangement, il est question des couples dans celui-ci. Ce dernier affirme en premier lieu, qu'il existe des couples même dans ce que la terre fait pousser. Or, la différenciation sexuelle chez les plantes , ne pouvait être connue, comme précédemment, avant l'observation microscopique des chromosomes, présents dans le noyau d'une cellule vivante (2 sur le schéma).

Tout dans la création du vivant est fait à partir de la coexistence de sexe complémentaire : le mâle et la femelle. Cette différenciation sexuelle s'établit grâce aux chromosomes dits sexuels (XX pour les femmes, XY pour les hommes). Mêmes les chromosomes fonctionnent par paires, et c'est grâce à cela qu'une moitié de chaque paire de chromosomes, correspondant au matériel génétique, est transmise durant la reproduction.

L'ADN (Acide Désoxyribonucléique) est présent dans le noyau de chacune de nos cellules. Il est notre matériel génétique. Son rôle est de coder le bon fonctionnement et l'apparence de notre organisme. Il possède une structure en double hélice, construite par complémentarité de ces nucléotides, différenciés par leurs bases azotées. Même les briques de l'ADN fonctionnent en couple, puisque l'Adénine (A) ne peut se lier qu'avec la Thymine (T), alors que la Guanine (G) s'assemble uniquement avec la Cytosine (C).

et que c'est Lui qui a créé les deux éléments de couple, le mâle et la femelle,

— Coran 53:45

...Créateur des cieux et de la terre. Il vous a donné des épouses [issues] de vous-même et des bestiaux par couples; par ce moyen Il vous multiplie. Il n'y a rien qui Lui ressemble; et c'est Lui l'Audient, le Clairvoyant.

— Coran 42:11

Concernant la reproduction chez les êtres vivants, il existe le mâle et la femelle chez quasiment toutes les espèces qu'elles soient animales ou végétales.

L’hermaphrodisme est le phénomène biologique dans lequel, le corps d’un être vivant est à la fois homme et femme, comme chez l’escargot par exemple. Mais même si un escargot n'a pas d'identité sexuelle, d'un point de vue de ses gonocytes (cellules de reproduction), il possède des spermatozoïdes et des ovules. Et ce qui est remarquable chez cette espèce, c'est que les deux gamètes se côtoient dans une même cavité sans pouvoir se féconder, d'où la nécessité d'être en couple même chez les escargots pour pouvoir se reproduire .

Il existe également le cas où il n'y a pas besoin de mâle pour la reproduction. On appelle cela la parthénogenèse . Cependant, pour les espèces concernées par ce mode de reproduction, il ne s'agit jamais du seul moyen utilisé, et ne s’applique qu'à certaines occasions et conditions, comme la survie, car comme précédemment, il y a toujours présence des deux gamètes au sein de l'espèce.

Le Cycle de la Vie ?

Malgré que la vie possède une structure similaire pour toutes les espèces vivantes, règne sur terre une diversité incroyable, autant animal que végétale, si bien qu'aucun être vivant ne se ressemble.

Et Allah a créé d'eau tout animal. Il y en a qui marche sur le ventre, d'autres marchent sur deux pattes, et d'autres encore marchent sur quatre. Allah créé ce qu'Il veut et Allah est Omnipotent.

— Coran 25:45

Cette diversité permet à la vie de s'autogérer, grâce à un écosystème. Par exemple, les plantes sont indispensables à la survie des animaux, grâce au mécanisme de photosynthèse, permettant la production d’oxygène. Ainsi, la vie permet la subsistance d’autres manifestations du vivant.

Celui qui a créé les couples dans leur totalité et a fait pour vous, des vaisseaux et des bestiaux, des montures,

— Coran 43:12

L'homme détient la totale domination sur chaque être vivant de la planète. Les animaux ont longtemps servi, avant les machines, de moyen de transport. Les hommes ont utilisé la force des animaux pour transporter des marchandises, ou encore pour labourer la terre.

La domination d’une espèce peut être identifiée par son régime alimentaire. Car si des formes de vie permettent la survie d’autres formes, en revanche, le monde du vivant est, d’une certaine manière, « cannibale ». Puisqu’en effet, une grande partie parmi les espèces animale se mange entre elles.

Le végétal, pour la plupart de ses espèces, n'a rien en sa faveur pour ingérer la vie. Il se suffit de l'eau et de la lumière, ainsi que d'une température adéquate. Même si les animaux peuvent être des exemples pour les hommes, à travers certains de leurs comportements, il n'en est pas moins concernant les plantes.

L'être humain est omnivore, c'est-à-dire qu'il mange aussi bien du végétal que de l'animal, mais il est aussi le plus grand des prédateurs. On dit que l'être humain est en haut de la chaîne alimentaire.

Tout ce que nous mangeons est, ou provient, du vivant : les fruits, les légumes, la viande animale, le poisson, les produits laitiers, etc.

Nous nous permettons ici de faire une remarque sur le végétarisme, philosophie avec très peu d’intérêt, justifiable par quelques arguments seulement. Tout d'abord, il faut bien savoir que les fruits et les légumes sont autant vivants que les animaux et les plantes. Lorsqu'on cueille une fraise, une pomme, une tomate et qu'on la détache de son plan ou de son arbre, alors on tue le fruit en question. Donc, l'argument du pacifisme ne nous parait aucunement convaincant. Sous prétexte que nous ne percevons pas la souffrance du végétal, en raison de l’absence de système nerveux, serait-il plus licite ? C’est une erreur.

Maintenant, il est vrai que les fruits et les légumes font partie des aliments les plus fortement recommandés dû fait qu'ils renferment moins de polluant pour notre organisme . Plus un animal est haut dans la chaîne alimentaire, plus il accumule de polluant. C’est ainsi que le cochon, omnivore également, est la viande la plus toxique. Nous reviendrons plus loin dans cet ouvrage sur l’interdiction du porc dans les religions.

C'est Lui qui vous a fait la terre pour lit, et le ciel pour toit ; qui précipite la pluie du ciel et par elle fait surgir toutes sortes de fruits pour vous nourrir, ne Lui cherchez donc pas des égaux, alors que vous savez (tout cela).

— Coran 2:22

Allah, c'est Lui qui a créé les cieux et la terre et qui, du ciel, a fait descendre l'eau; grâce à laquelle Il a produit des fruits pour vous nourrir. Il a soumis à votre service les vaisseaux qui, par Son ordre, voguent sur la mer. Et Il a soumis à votre service les rivières.

— Coran 14:32

Mais on remarquera que l'alimentation la plus recommandée pour l'homme est l'eau. Tout être vivant privé d'aliment, mourrait de soif avant de mourir de faim.

Enfin, une des caractéristiques les plus importantes de la vie est paradoxalement la mort. En tant qu’humain, nous la craignons plus que tout, en raison de notre état de conscience. Le destin de toute forme de vie est le retour à la mort. Ainsi, s'achève le cycle de la vie d'ici-bas.

Et Nous n'avons attribué l'immortalité à nul homme avant toi. Est-ce que si tu meurs, toi, ils seront, eux éternels ? Toute âme doit goûter la mort. Nous vous éprouverons par le mal et par le bien [à titre] de tentation. Et c'est à Nous vous serez ramenés.

— Coran 21:34-35

Et propose-leur l'exemple de la vie ici-bas. Elle est semblable à une eau que Nous faisons descendre du ciel; la végétation de la terre se mélange à elle. Puis elle devient de l'herbe desséchée que les vents dispersent. Allah est certes Puissant en toutes choses !

— Coran 14:32

Le dernier verset compare la vie à la végétation, qui au travers de cycles meurt et revit. Par cette parabole, le Coran nous enseigne que la vie ne s'arrête pas après la mort, selon les croyances de l’islam. Tout comme l'herbe repousse une fois desséchée, l’essence première de la vie, que la science ne peut saisir, qu'on appelle l'âme, sera ressuscitée et ramenée vers Dieu. C’est un sujet que nous approfondirons dans un autre livre.

Partie 5 - L'homme créature de Dieu

Les connaissances scientifiques sur l'homme se sont fortement accrues ces deux derniers siècles, notamment, en raison d’une avancée des outils technologiques. La science à profiter de ces outils, permettant aux scientifiques d’accéder à ce que l’œil humain, par la simple observation, ne pouvait percevoir.

On est capable aujourd’hui de faire des analyses moléculaires, afin de savoir de quel atome est constitué un organisme, ou n’importe quelle autre forme de matière. Des scanners, permettant de voir à travers le corps humain, utilisés pour la compréhension du cerveau, ou encore l’échographie permettant de suivre le développement des débuts de la vie.

Toujours dans une perspective de comparaison avec les données coraniques, nous décrirons certains aspects de l'être humain en commençant par les origines de sa composition chimique, en passant par sa procréation biologique, pour finir avec quelques données organiques, sans jamais pour autant entrer dans la psychologie.

La Composition Chimique du Corps Humain ?

Lorsqu'on parle de composition chimique, on se situe ici au niveau atomique et moléculaire, et principalement dans une perspective de biologiste.

Demande-leur s'ils sont plus difficiles à créer que ceux que Nous avons créés ? Car Nous les avons créés de boue collante !

— Coran 37:11

Avant de passer à la description, dans le verset 11 de la sourate As-Saffat, Dieu nous amène à la réflexion sur notre propre origine, à savoir si nous sommes plus faciles à concevoir pour Lui que tout autre chose. Ici, il y a une véritable volonté de nous montrer que nous sommes qu'une simple manifestation à l'intérieur même de la création et que nous sommes le fruit de quelque chose d'autre bien plus complexe, qu'est l'univers.

Nous créâmes l'homme d'une argile crissante, extraite d'une boue malléable.

— Coran 15:27

Ainsi, le Coran nous informe, notamment dans le passage de la création d 'Adam, qu'il fut créé d'argile extraite « d'une boue malléable ».

Premièrement, concernant la boue, nous savons qu'elle est un mélange d'eau, de sédiment et d'argile. Or, nous avions déjà vu précédemment que les êtres vivants étaient principalement composés d'eau, et le corps humain en était constitué d’environ 70%.

Second élément, l'argile correspond aux minéraux, que l'on trouve généralement dans les roches. Or, les fibres du corps humain contiennent environ vingt éléments différents, dont les principaux sont le Carbone, l'Hydrogène, l'Oxygène, l'Azote, le Calcium, le Phosphore, le Potassium et le Souffre (représentant 99% du contenu de ses tissus organiques ).

Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile,

— Coran 23:12

On pourra alors remarquer que tous les éléments atomiques présents dans l'homme sont également contenus dans la croûte terrestre, qu'ils soient sous forme libre ou composée.

Une fois cela bien établi, on pourrait se demander maintenant d'où proviennent ces éléments ? Et la réponse à cette question, nous la connaissons depuis le siècle passé seulement.

Pour Allah, Jésus est comme Adam qu'Il créa de poussière, puis Il lui dit « Sois » : et il fut.

— Coran 3:59

Dieu créa Adam de poussière, comme nous le transmet le Coran. Mais de quelle poussière s'agit-il ?

« Les étoiles sont nos ancêtres, nous sommes des poussières d'étoiles. C'est une des grandes découvertes de l'astronomie contemporaine. »

— Trinh Xuan Thuan

Quasiment tous les éléments de notre corps humain, du moins les principaux (oxygène, carbone, calcium, magnésium), proviennent des étoiles, et particulièrement du fait de leur explosion dans l'univers . Tout ce qui compose l'être humain émane de l'univers, l'hydrogène par exemple, est celui créé il y a 13,5 milliards d'années dans le Big Bang.

On peut souligner aussi que le mot poussière est utilisé dans un autre contexte dans le Livre Saint de l'Islam.

Et ils disent : « Quand nous serons ossements et poussière, serons-nous ressuscités en une nouvelle création ? »

— Coran 17:49

Et ils disent : « Quand nous serons perdus dans la terre [sous forme de poussière], redeviendrons-nous une création nouvelle ? » En outre, ils ne croient pas en la rencontre avec leur Seigneur.

— Coran 32:10

Le retour à la terre est un symbolisme fort, que l'on peut observer chez l'homme lors du décès de l'un des siens. La vie humaine a commencé poussière, et elle terminera poussière.

En disant cela, nous allons traiter ici le sujet concernant la justification de l'enterrement en l'islam, tout en développant une de nos idées.

(27) Et raconte-leur en toute vérité l'histoire des deux fils d'Adam. Les deux offrirent des sacrifices; celui de l'un fut accepté et celui de l'autre ne le fut pas. Celui-ci dit : « Je te tuerai sûrement ». « Allah n'accepte, dit l'autre, que de la part des pieux ». (28) Si tu étends vers moi ta main pour me tuer, moi, je n'étendrai pas vers toi ma main pour te tuer : car je crains Allah, le Seigneur de l'Univers. (29) Je veux que tu partes avec le péché de m'avoir tué et avec ton propre péché : alors tu seras du nombre des gens du Feu. Telle est la récompense des injustes. (30) Son âme l'incita à tuer son frère. Il le tua donc et devint ainsi du nombre des perdants. (31) Puis Allah envoya un corbeau qui se mit à gratter la terre pour lui montrer comment ensevelir le cadavre de son frère. Il dit : « Malheur à moi ! Suis-je incapable d'être, comme ce corbeau, à même d'ensevelir le cadavre de mon frère ? » Il devint alors du nombre de ceux que ronge le remords.

— Coran 5:27-31

Cette histoire des deux « fils d'Adam », présente dans le Coran, est celle de Caïn (K'abil) et Abel (H'abil). Dans le texte saint de l'islam, ils ne sont pas nommés, mais nous connaissons leur nom, du fait que cette histoire est aussi présente initialement dans la Bible avec plus de précision.

Ce récit rapporte, selon les écritures révélées, le premier meurtre de l'humanité. Ce meurtre est né de la jalousie, en raison de l'une des offrandes des deux frères qui n'a pas été acceptée par Dieu.

Le verset 30, nous montre la condamnation du meurtre dans le Coran, en précisant bien que le frère meurtrier devînt du « nombre des gens du Feu », ou encore, du « nombre des perdants ». Le verset 32 de cette même sourate viendra le confirmer.

Selon le Coran, Dieu envoya un corbeau pour montrer au meurtrier ce qu'il devait faire du corps de son frère. Et c'est ainsi que l'homme, dorénavant, sait comment enterrer ses défunts. Il ne s'agit pas ici seulement du premier meurtre, mais aussi, du premier homme mort selon le Coran, ce qu'il est utile de préciser.

D'après nos recherches personnelles, il se pourrait que dans la Bible, les noms de Caïn et Abel aient été inversés. Remarquons que le Coran ne nomme pas le meurtrier par son nom, contrairement à la Bible qui donne plus de détails. Selon elle, Caïn est le meurtrier et Abel, le martyre. Sauf que nous savons également que Caïn est cultivateur quand son frère est un pasteur, dans le sens, d'éleveur d'un petit troupeau. Or, le Coran dit que le frère meurtrier (supposé être Caïn, selon la Bible) n'arrive pas à « ensevelir le cadavre » de son frère. Est-ce qu'un cultivateur de la terre aurait rencontré une telle difficulté ?

C’est la question que nous nous posons, car l’inversion des noms dans la relation du meurtre, ou plutôt de leur activité respective, permettrait de venir confirmer, non seulement le Coran, mais aussi les analyses antimondialistes, entre le nomadisme et la sédentarité. Or, du point de vue actuel, ce passage biblique fait l’éloge du nomade (Abel) au détriment du sédentaire (Caïn), ce qui pourrait expliquer le formatage d’une certaine pensée juive, puisque nous rappelons que ce texte est dans la Genèse, donc dans la Thora. Or, il est évident que dans l’Histoire des hommes, symboliquement, c’est le nomade qui a toujours tué le sédentaire. Le colonialisme en est l'exemple parfait, pusiqu'il s’agit d’un peuple qui se déplace pour massacrer un peuple autochtone. Alors que dans la Bible, c’est le sédentaire qui tue le nomade, ce qui vient contredire le sens de l’histoire.

On remarquera que dans la Sunna, le Prophète Muhammad () parle toujours des « fils d’Adam », et jamais il n’est question de les nommer par Caïn ou Abel. Ce ne sont que les compagnons du prophète, ou les savants, qui ont rajouté les noms dans les traditions orales, surement influencés par les traditions israélites.

L’homme est né de la terre et retournera au sein de celle-ci, tel est le principe de l’enterrement.

Dans d’autres traditions prophétiques, on nous apprend que Dieu a créé Adam à partir « d’une poignée prise de l’ensemble de la Terre » . On trouve dans les Chroniques de l’historien persan Tabari, des commentaires évoquant le fait que Dieu aurait pris du sable et de la terre de différentes couleurs pour créer Adam, ce qui viendrait justifier la diversité des couleurs des hommes. Puisqu’en effet, sur terre, nous pouvons trouver du sable jaune, rouge, blanc, noir, etc.

Ici, il est question de l’origine du premier homme, et nous savons, bien évidemment, que tous les « fils d’Adam » n’émanent pas de ce même processus, singulier à Adam, bien qu’ils partagent les mêmes propriétés chimiques. Ainsi, la vie ayant la capacité de se répliquer, l’homme sera capable de se reproduire.

Procréation et Embryologie ?

Le sujet de la procréation humaine semble être un des miracles les plus significatifs du Coran. L'embryologie est la science qui étudie le développement humain, et particulièrement les transformations morphologiques à partir de sa conception jusqu'à sa naissance. Depuis Aristote, dans ce domaine, la théorie prévalente était celle de la préformation, qui stipulait la préexistence de structures avant le cours du développement embryonnaire. Autrement dit jusqu'au XVIIème siècle, on a longtemps pensé que le bébé était déjà un germe préformé à l'intérieur même de la cellule reproductrice, et qui s’agrandissait avec le temps au sein du ventre maternel. Ce n'est que lorsque le microscope fut découvert au XVIIème siècle par Van Leeuwenhoek que des descriptions ont pu être faites des premiers stades de l'embryon du poussin. Il faudra attendre le XIXème siècle pour se rendre compte que le développement embryonnaire humain se faisait par étape de transformations successives. Les stades des embryons humains n'ont pas été décrits avant le XXème siècle. George L. Streeter, enseignant et chercheur en anatomie et embryologie, a développé en 1941, le premier système de stades qui est maintenant remplacé par un système plus précis, proposé par O'Rahilly et Muller en 1972 .

Les stades du développement embryonnaire ont vu leur première classification sérieuse s'effectuer uniquement au cours du XXème siècle . Le docteur Keith L. Moore , scientifique reconnu internationalement pour avoir étudié l'embryologie, est l'auteur de deux ouvrages qui vont nous être utiles. Tout d'abord, The Developing Human Clinically - Oriented Embriology, qui est surement l'ouvrage de référence le plus complet scientifiquement sur ce sujet, écrit en collaboration avec le Dr. Persaud . Ensuite, le docteur Moore a exposé les similitudes entre les données scientifiques actuelles sur le sujet et celles du Coran et de la Sunna, dans un ouvrage en collaboration totalement consacré à ce sujet, intitulé Human Development as Described in the Qur'an and Sunnah: Correlation with Modern Embryology .

« Ce fut pour moi un grand plaisir que d'aider à clarifier les passages du Coran qui parlent du développement humain. Il ne fait aucun doute, à mon esprit, que ces passages ont été révélés à Mohammed par Dieu, parce que la presque totalité de ces connaissances n'ont été découvertes que plusieurs siècles plus tard. Pour moi, cela constitue une preuve que Mohammed était un messager de Dieu. »

— Dr. Keith L. Moore

Néanmoins, nous ne reprendrons pas cet exposé dans le détail. Par conséquent, nous le traiterons de manière très succincte, et nous vous encourageons à rechercher les subtilités dans la description des stades embryologiques faites par le Coran.

Qu'avez-vous à ne pas vénérer Allah comme il se doit, alors qu'Il vous a créés par phases successives ?

— Coran 71:13-14

Le Coran commence tout d'abord par nous rappeler que Dieu « nous » a créés par « phases successives », ce qui laisse bien entendre que la procréation se fait par étape. Ici, en précisant « Il vous a créé », on comprend alors que ce n’est plus de la création d’Adam qu’il est question, mais de celle des hommes.

Ainsi, nous commencerons par discuter des gamètes mâles et femelles. La procréation commence dès que le gamète mâle, soit le spermatozoïde, rencontre et pénètre le gamète femelle, à savoir l'ovocyte. C'est la toute première étape de la vie, que l'on appelle la fécondation.

L'homme pense-t-il qu'on le laissera sans obligation à observer ? N'était-il pas une goutte de sperme éjaculé ? Et ensuite une adhérence Puis [Allah] l'a créée et formée harmonieusement; puis en a fait alors les deux éléments de couple : le mâle et la femelle ? Celui-là (Allah) n'est-Il pas capable de faire revivre les morts ?

— Coran 75:36

Dans ce verset, et dans bien d ‘autres, on remarque tout d’abord que l'accent est surtout mis sur l'origine humaine qui était une simple goutte de sperme. En vérité, le Coran souhaite nous amener à réfléchir sur l'incroyable processus de la procréation, allant d'une simple goutte de sperme, un phénomène qui est sensible et observable par tous, jusqu'à la conception de l'être humain.

Le mot goutte ici, « nutfah » en arabe, veux bien évidemment désigner une partie seulement du sperme, qui soit utile dans la procréation. Imaginez-vous au VIIème siècle, comment auriez-vous pu décrire de la meilleure façon, sachant que le spermatozoïde et le monde microscopique ne constituaient aucune réalité dans l’esprit des gens ?

En effet, Nous avons créé l'homme d'une goutte de sperme mélangé [aux composantes diverses] pour le mettre à l'épreuve. [C'est pourquoi] Nous l'avons fait entendant et voyant.

— Coran 76:2

Concernant l'ovocyte, il n'est pas mentionné directement, mais le Coran précise tout de même que le sperme vient se mélanger à d'autres composantes.

Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide.

— Coran 23:12-13

Dans d'autres versets, il est dit que l'homme vient d'une goutte de sperme dans un reposoir solide. On pourrait penser, malgré que certaines interprétations dans ce sens fassent défaut, que ce reposoir solide pourrait être l'ovocyte de la femme. Alors que le spermatozoïde vient d'effectuer une sorte de course, on pourrait penser que l'ovocyte est ce lieu de repos pour ce dernier. Mais les interprétations majoritaires désignent plutôt l'utérus de la femme, étant ce lieu de repos lors du processus de nidation.

et que c'est Lui qui a créé les deux éléments de couple, le mâle et la femelle, d'une goutte de sperme quand elle est éjaculée.

— Coran 53:45-46

De quoi [Allah] l'a-t-Il créé ? D'une goutte de sperme, Il le crée et détermine (son destin)

— Coran 80:19

Si l'importance est surtout mise sur le gamète mâle, c'est parce qu'il est celui qui déterminera le sexe de l'enfant. Seul le rôle du spermatozoïde détient un effet déterminant sur le sexe du nouveau-né. Et pourtant, cette information n'a pu être découverte que lors de l'observation des chromosomes, et surtout de ceux qui permettent la différenciation sexuelle, à savoir les chromosomes X et Y. Un homme détient dans son patrimoine génétique un chromosome X et un chromosome Y, tandis que la femme, elle, détient deux chromosomes X. Le rôle des gamètes est de transmettre le matériel génétique du père et de la mère, et pour cela, ils prennent chacun une moitié aléatoire des chromosomes de l'individu concerné. Ainsi, le spermatozoïde transmettra la moitié du matériel génétique du père et aura le choix entre X et Y, alors que l'ovocyte, lui n'aura pas d'autre choix que X. Donc, seul l'apport du gamète homme permet la différenciation, s'il apporte le chromosome X, naîtra alors une fille, quant à Y, ce sera un garçon .

Ô hommes ! Si vous doutez au sujet de la Résurrection, C'est Nous qui vous avons créés de terre, puis d'une goutte de sperme, puis d'une adhérence puis d'un embryon [normalement] formé aussi bien qu'informe pour vous montrer [Notre Omnipotence] et Nous déposerons dans les matrices ce que Nous voulons jusqu'à un terme fixé. Puis Nous vous en sortirons [à l'état] de bébé, pour qu'ensuite vous atteigniez votre maturité. Il en est parmi vous qui meurent [jeunes] tandis que d'autres parviennent au plus vil de l'âge si bien qu'ils ne savent plus rien de ce qu'ils connaissaient auparavant. De même tu vois la terre desséchée : dès que Nous y faisons descendre de l'eau elle remue, se gonfle, et fait pousser toutes sortes de splendides couples de végétaux.

— Coran 22:5

Avec ce verset, nous commençons à rentrer dans le vif du sujet. Il y a une première description des phases du développement embryonnaire. Mais ce que nous voudrions d'abord mettre en évidence, c'est le fait que la différenciation sexuelle ne peut être contrôlée naturellement, et que la question du hasard, qui n'existe pas en islam, revient à l'unique volonté de Dieu.

Une fois que le spermatozoïde est entré dans l'ovocyte et que le brassage génétique s'est effectué , cela marque la fin de la fécondation, et le début de la phase embryonnaire.

On remarquera que ce brassage génétique permet la transmission héréditaire des gènes des parents.

{ Rapporté par Abu Huraira : Un bédouin vint au Messager d'Allah () et dit : "Ma femme a accouché d'un garçon noir, et je soupçonne qu’il ne soit pas mon enfant." Le Messager d'Allah () lui dit : "Avez-vous des chameaux ?" Le bédouin dit : "Oui." Le Prophète a dit: "De quelle couleur sont-ils ?" Le bédouin dit : "Ils sont rouges." Le Prophète a demandé, "Certains sont-ils gris ?" Il a répondu: "Il y en a des gris parmi eux." Le Prophète lui demanda : "D'où penses-tu que cette couleur leur est venu ?" Le bédouin dit, "Ô messager d’Allah ! Je pense qu’elle vient de sa disposition héréditaire." Le Prophète a dit : "Par conséquent, cet enfant a probablement hérité de la couleur de ses ancêtres." Le Prophète ne lui a pas permis de nier la paternité de l’enfant. }

— Rapporté par Bukhari

Pourtant, ce hadith va plus loin, car il parle clairement de la transmission de gènes par les ancêtres, car on sait maintenant depuis les travaux du botaniste Gregor Mendel, qu'il existe des caractères génétiques qui peuvent ne pas s'exprimer sur une génération. On parle alors d'allèles récessifs qui restent muets (en opposition aux allèles dominants, qui s'expriment et prennent le dessus sur l'allèle récessif). Les caractères récessifs, peuvent donc sauter des générations, et s'exprimer sur d'autres, lorsqu'il y a présence chez un individu de deux allèles récessifs.

Vos épouses sont pour vous un champ de labour; allez à votre champ comme [et quand] vous le voulez et œuvrez pour vous-mêmes à l'avance. Craignez Allah et sachez que vous le rencontrerez. Et fais gracieuses annonces aux croyants !

— Coran 2:223

Il vous a créés d'une personne unique et a tiré d'elle son épouse. Et Il a fait descendre [créé] pour vous huit couples de bestiaux. Il vous crée dans les ventres de vos mères, création après création, dans trois ténèbres . Tel est Allah, votre Seigneur ! A Lui appartient toute la Royauté. Point de divinité à part Lui. Comment pouvez-vous vous détourner [de son culte] ?

— Coran 39:6

Si le gamète homme est responsable dans le futur sexe de l’enfant, en revanche, c’est dans le corps de la femme que tout le processus de procréation se déroulera. L'expression « trois ténèbres », dans le verset ci-dessus, indique l'implication de trois régions dans le développement embryonnaire humain. Il s'agit ici de la cavité de l'abdomen (abdominale), la cavité de l'utérus (utérine) et la cavité du placenta (placentaire).

Nous avons tendance, à oublier, à cause des images colorisées, que tout cela se déroule dans l’obscurité la plus totale, et qu'ainsi, la création de la vie se fait dans les ténèbres. Il en va de même pour la naissance des plantes, nous enterrons la graine sous la terre, et elle se retrouve dans l'obscurité. Ce qui rejoint l'idée, d'un point de vue métaphysique, que le monde a tendance à s'organiser allant du chaos (des ténèbres) vers un certain ordre des choses, un humain complexe et défini par la lumière. Dans le phénomène de la naissance, on pourrait y voir encore le fameux « Fiat Lux ».

Mais avant de naître, le bébé a subi toute sorte de transformation. Nous en étions à la fin de la fécondation, alors qu'il n'était qu'une cellule œuf, appelé zygote. Il reste encore tout le processus du développement embryonnaire à décrire.

L'embryon est le terme employé pour désigner l'organisme vivant depuis la première division de l’œuf zygote, jusqu'à la formation des premiers organes. La cellule zygote va subir une migration, et effectuer une nidation au niveau de l'endomètre dans la cavité utérine chez la femme.

Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble,

— Coran 96:1-3

Les versets précédents sont les premières paroles révélées au prophète Muhammad, or, on remarquera qu'elles correspondent à la première phase du développement embryonnaire. L'adhérence dont il est question ici, signifie, dans le sens le plus commun, « quelque chose qui s'accroche ». Il s'agit du mot « alaqah » en arabe, qui est un mot polysémique, et constitue un miracle à lui tout seul. Il peut avoir trois significations différentes : une sangsue, une chose suspendue, et un caillot de sang .

Et en effet, rien qu'avec le mot « alaqah », toute la première étape de la nidation de la cellule zygote sur la cavité utérine y est décrite avec précision .

• Commençons par le sens de « sangsue », on remarquera qu'elle correspond à la forme de l'embryon du 7ème au 24ème jour.


• Puis, non seulement, l'embryon en a la forme, mais de plus, elle agit de la même manière qu'une sangsue, à savoir qu'elle est accrochée à l'utérus, comme une sangsue pourrait s'accrocher à la peau. D'où la légitimité du second sens : « une chose suspendue ».


• Enfin, l'embryon suspendu, sous forme de sangsue, tire le sang de l'organisme auquel il est accroché, ce qui vient confirmer la dernière signification : « le caillot de sang ».

La phase de la « alaqah », comme la dénomme le Dr. Keith Moore, laisse sa place au stade de la « mougdah ».

Nous avons certes créé l'homme d'un extrait d'argile, puis Nous en fîmes une goutte de sperme dans un reposoir solide. Ensuite, Nous avons fait du sperme une adhérence; et de l'adhérence Nous avons créé un embryon; puis, de cet embryon Nous avons créé des os et Nous avons revêtu les os de chair. Ensuite, Nous l'avons transformé en une tout autre création. Gloire à Allah le Meilleur des créateurs !

— Coran 23:12-14

Le mot « moudgah » en arabe, a été traduit abusivement par « embryon », mais désigne en réalité un « morceau », une « substance mâché ».

Cette apparence mâchée, de l'embryon à la quatrième semaine, est due en partie aux somites, qui ressemblent à des marques de dents. Les somites représentent les vestiges des futures vertèbres. On remarque également que l'embryon ressemble, ou du moins détient la forme d'une mâchoire, comme il peut être décrit dans le Coran.

Ensuite, l'ordre donné dans le Coran, à savoir que la formation squelettique est ce qui s'effectue en premier (4ème semaine ), et sont par la suite recouverts des tissus musculaires (5ème semaine ), correspond exactement au donnée des sciences modernes.L'inverse n'étant pas possible, puisqu'il est nécessaire que les muscles aient une fixation, celle-ci correspond à l’ossature anatomique.

Et Allah vous a fait sortir des ventres de vos mères, dénués de tout savoir, et vous a donné l'ouïe, les yeux et les cœurs (l'intelligence), afin que vous soyez reconnaissants.

— Coran 16:7

Au niveau du développement des sens, les oreilles du fœtus se développent dès le 22ème jour de grossesse et deviennent pleinement fonctionnelles dès le 4ème mois. L'ouïe est le premier sens développé avant les autres. Ainsi, l'ordre établit clairement dans le Coran, correspond exactement, à l’ordre dans lequel se développent les sens mentionnés, à savoir l’ouïe, la vue, puis l'intelligence.

Pour terminer, nous aimerions émettre une remarque. La science occidentale parle de cinq sens traditionnels : l’ouïe, la vue, le goût, l'odorat et le toucher (en réalité, elle en répertorie bien plus, comme la proprioception). Mais dans le Coran, il n'est mentionné que l’ouïe et la vue, en rapport avec l’intelligence. Nous pensons qu'il s'agit du fait que ce sont les deux seuls sens pouvant influencer la morale d'une personne, et sûrement, ceux qui détiennent le plus gros impact dans la vie d'un homme. Le cœur est alors mentionné, faisant référence à l’intelligence, à l’intuition, c'est aussi la prédisposition que possède l'être humain à organiser ses propres informations venant de ses perceptions, sa manière de voir le monde et de l'écouter. Quant à la manière de goûter, de sentir, ou de toucher le monde, cela ne fait pas sens !

La Marque du Créateur ?

Dans une perspective plus anatomiste, il nous reste quelques caractéristiques de l'humain a exposé, que les écritures religieuses mettent en avant, à comparer avec les données modernes du monde scientifique.

Les interprétations suivantes peuvent porter à équivoque et être discutables. Pourtant, si l'on devait trouver un sens à ces versets en rapport avec le réel, seules celles qui seront énoncées apporteront un minimum de cohérences dans une perspective scientifique.

Dans le verset qui va suivre, certains savants musulmans identifient l'empreinte digitale, dont le caractère individuel ne pouvait être connu au VIIème siècle.

(3) L'homme, pense-t-il que Nous ne réunirons jamais ses os ? (4) Mais si ! Nous sommes capable de remettre à leur place les extrémités de ses doigts.

— Coran 75:3-4

Il est établi que chaque personne a ses propres empreintes digitales, aussi bien les gens de notre époque, que ceux qui nous ont précédés. Elles prennent leur forme finale avant la naissance, et resteront ainsi toute la vie (à moins qu'il y ait eu une altération extérieure permanente, une brûlure ou une cicatrice). D'un point de vue historique, le médecin anglais Henry Faulds, publie en 1880 dans la revue Nature un article , dans lequel il discute de l'utilité des empreintes pour l'identification des individus, et notamment celles des criminels, en proposant une méthode afin de les enregistrer avec de l'encre d'imprimerie. Il est ainsi le premier à identifier des traces de doigts laissées sur un flacon. Il transmettra par écrit ces informations au célèbre naturaliste Charles Darwin, qui, atteint par la maladie et la vieillesse, refusera de s’en occuper, et fera parvenir le courrier à son cousin, Galton. Sir Francis Galton, un des fondateurs de l'eugénisme et de la méthode statistique, s’intéressant particulièrement à l’anthropologie, étudie alors les traces digitales pendant dix ans et publie en 1892 un ouvrage, Fingerprints (Empreintes digitales ), dans lequel il établit l'unicité et la permanence des formes de chaque empreinte digitale. Il concevra un système de classification détaillé, et sera le premier à démontrer les individualités par les irrégularités, appelées minuties des figures cutanées . Il estime alors à 1 sur 64 milliards la probabilité que deux individus aient les mêmes empreintes digitales. Même celles de jumeaux ayant le même séquençage ADN, se différencient. L'empreinte digitale demeure jusqu'à ce jour une preuve importante de l'identité exclusive du propriétaire.

Toujours concernant, les mains de l'homme, cette fois-ci, nous nous servirons d’un verset de la Bible, pour énoncer une connaissance de la tradition musulmane.

« Il met un sceau sur la main de tous les hommes, Afin que tous se reconnaissent comme ses créatures. »

— Job

Ici également, on pourrait y voir le phénomène de l'empreinte digitale, seulement, le manque de précision, sur l'emplacement exacte, nous retient de donner cette explication. En réalité, il semblerait ici qu'il s'agisse plutôt d'une marque que tout homme et toute femme posséderaient, sans différenciation.

Ce seau serait les 99 noms de Dieu, dessiné à l'intérieur de vos paumes, par les lignes de vos mains.

Les lignes de votre main gauche forment un (λ) ou (y inversé), qui signifie (8) en arabe , et à coté une ligne forme (\) qui signifie (1). Donc 8 +1 = 9, et dans l'autre main, vous avez d'abord le 1 plus le 8 ce qui donne 9 également. Donc 9 d'un côté et 9 de l'autre, affiche 99. Mais aussi, 81 d'un côté + 18 de l'autre donne 99 également. Cela serait donc le seau qui témoigne de la création, présent sur chaque être humain.

{ Rapporté par Abû Hourayra : « Dieu a quatre-vingt-dix neuf noms : cent moins un. Toute personne les conservant dans sa mémoire entrera au Paradis. Lui (Dieu) est impair (unique) et Il aime les nombres impairs. }

— Rapporté par Bukhari

Certains vont plus loin en assimilant le mot Allah en arabe, aux doigts de la main, mais notre arabe écrit ne me permet pas de confirmer cette information .

Une autre marque du créateur est la proportion des membres du corps humain liée au nombre d’or. Mais nous développerons cette idée lors de notre exposé sur la théorie du dessein intelligent.

D’autres miracles sont énumérés dans la tradition musulmane à travers les propos du messager de Dieu, Muhammad (), toujours en rapport avec l’anatomie humaine.

{ Il a été rapporté d'après Abou Hourayra, que le Messager d'Allah () a dit: "Il n’y a aucune partie de l’homme qui ne se désintégrera pas, mis à part un seul os à la base du coccyx, à partir duquel il sera recréé le Jour de la Résurrection". }

Le miracle de ce hadith se dévoile en raison de ce que nous savons aujourd’hui sur l’embryologie. En effet, les premières cellules, dites aussi cellules mères, qui vont permettre l’organogenèse dans le pré-embryon, sont issues du coccyx, soit de la dernière « vertèbre » de la colonne vertébrale. Comment en est-on sûre ? Parce que la ligne primitive et le nœud de Hansen sont les deux éléments qui vont contribuer, lors de l’embryogenèse, à déterminer l’orientation du futur embryon, qui n’est, lors de la gastrulation, qu’une cellule œuf sphérique sans direction. Ainsi, cette ligne primitive et le nœud de Hansen sont également responsables de la formation de l’ectoderme, du mésoderme et de l'endoderme. Enfin, la ligne primitive et le nœud de Hansen vont se joindre et s’amincir dans la zone sacrale pour former le futur coccyx. On sait maintenant que le sacrum contient les cellules mères de l’organogenèse. C’est pourquoi, lors du développement de tumeur au niveau du coccyx, on peut observer des malformations extrêmement spectaculaires dans cette région du corps humain à la naissance, pouvant laisser apparaître la totalité d’un nouveau membre, comme une troisième main, par exemple, en bas de la colonne vertébrale.

De plus, des études auraient été conduites sur l’os du coccyx, afin de démontrer qu’il constituerait la partie du corps humain la plus difficile à détruire.

Une autre parole du prophète de l’islam, concerne le nombre des articulations du squelette.

{ Aïcha a rapporté que le Messager d'Allah () disait : Chacun des enfants d'Adam a été créé avec trois cent soixante articulations; […]. }

Pour les anatomistes, une articulation est la jointure entre deux os, ou entre un os et un cartilage, ou encore entre deux cartilages, dans n'importe quel endroit de l’organisme. C’est important de préciser cela, car deux os unis par une articulation, ne sont pas forcément mobile. Les articulations que nous avons pour habitude de nous référencer sont dites articulations synoviales.

Si nous ne considérions que les articulations synoviales, alors le crâne humain n’aurait qu’une seule articulation, avec une liaison à la mâchoire permettant le mouvement. En réalité, selon notre définition bien établie, le crâne humain possède plus de 80 articulations ; 86 selon une certaine classification qui les liste toutes.

Toujours avec cette même classification, on en arrive très facilement à 360, avec en plus des 86 articulations du crâne, 6 articulations au niveau du larynx, 66 au niveau de la cage thoracique, 76 pour la colonne vertébrale et le pelvis, 2x32 pour les membres supérieurs, et 2x31 pour les membres inférieurs.

Ce qui signifie concrètement que le nombre avancé par le prophète n’est pas fantaisiste, bien qu’il soit connu bien avant l’émergence de l’islam. Raison pour laquelle cela n’est pas dans le Coran. Ce nombre émanerait des traditions bouddhistes, pour lesquelles, il y aurait autant d’articulations dans le corps humain que de jours dans une année. Ce nombre symboliserait notre lien avec le cosmos.

Nous terminerons par une dernière information contenue dans le Coran, toujours liée à l’anatomie du corps humain, et ici en particulier, concernant une région du cerveau.

(15) Mais non ! S'il ne cesse pas, Nous le saisirons certes, par le toupet,
(16) le toupet d'un menteur, d'un pécheur 

— Coran 96:15-16

Le toupet désigne la partie des cheveux qui se situe juste au-dessus du front jusqu'au sommet du crâne. Il concorde avec la partie du lobe frontal, qui correspond justement à la région du cerveau responsable de la planification de nos actions, et donc de nos mensonges . Autrement dit, dans ce passage du Coran, la manière de saisir le toupet d'un menteur, et la manière d'identifier la région du cerveau responsable des mensonges des hommes.

Nous en terminons là en ce qui concerne le chapitre sur les sciences modernes. Le but de ses petits exposés consiste à se rendre compte que les religions et la spiritualité ont beaucoup influencé les théories scientifiques, qu'elles soient anciennes ou modernes. D’ailleurs, il est à remarquer que plus nous connaissons l’histoire des sciences, plus on comprend que nos ancêtres savaient des choses, que la majorité de la population d’aujourd’hui ne sait pas. L’école républicaine a contribué à cela, en effaçant des parties de l’histoire, afin d’inférer à sa population un sentiment de supériorité sur nos ancêtres. Le respect des anciens est un principe traditionnel universel, cependant, si on nous les décrit comme des arriérés, alors l’autorité et leur respect qu’on leur doit risquerait de s’effacer, voire même de s’inverser.

Le Coran est un texte qui a encore sa place aujourd'hui en tant que spiritualité, et ainsi nous permettre de comprendre les lois naturelles du monde qui nous entoure. Comment pouvons-nous expliquer et justifier toute la précision des écrits révélés, et le manque d'erreur ou d’incohérence, si ce n’est par le miracle.

« Le Qur’ân ne cesse de rappeler l’importance de la réflexion individuelle pour former une opinion, et, il recommande, à l’encontre du conservatisme, de ne pas persister dans les mœurs ancestrales pour la seule raison qu’on en hérite de père en fils ; de voyager afin de constater personnellement les résultats de l’effort des autres, d’étudier les lois de la nature, et de profiter de la création de Dieu, car nous dit-il, tout l’univers a été créé pour le bénéfice de l’homme, et la mer et mêmes les astres ont été asservis à l’homme. En outre, le Qur’ân rappelle souvent à l’homme qu’il doit se comporter d’une manière consciencieuse et juste, car il doit un jour rendre compte de sa vie à son Créateur. Muhammad priait : « Ô Dieu, je Te prie pour une science utile, pour un pain honnêtement gagné, et un comportement qui Te soit agréable ! »

— Muhammad Hamidullah

Mais dans tout ceci, ce n'est peut-être pas l'homme qui détient une extraordinaire capacité d'adaptation, comme le supposent les évolutionnistes Darwinien. Car on se rend compte que tout ce qui se trouve sur la terre, dans la nature et dans l'univers, et qui préexistait avant l'être humain, semble être là pour le servir.

Or, l'homme, s'il est ingrat et ne voit pas tous les bienfaits de Dieu répartis dans chaque parcelle de l'univers, finira par détruire sa planète pour s'adapter, puis son espèce par égoïsme, en modifiant son environnement sans se soucier des générations futures, ce que les animaux n'ont pas la bassesse de faire.