« L'enseignement devrait être ainsi : celui qui le reçoit le recueille comme un don inestimable, mais jamais comme une contrainte pénible. »
« C'est le rôle essentiel du professeur d'éveiller la joie de travailler et de connaître. »
« Rendez les choses aussi simples que possible, mais pas plus simples. »
« Si vous ne pouvez expliquer un concept à un enfant de six ans, c'est que vous ne le comprenez pas complètement. »
J'aime penser que la lune est là, même si je ne la regarde pas.
Seul un esprit éduqué peut comprendre une pensée différente de la sienne sans devoir l'accepter.
Le doute est le commencement de la sagesse.
Malheur à l’homme qui une fois dans sa vie n’a pas tout remis en question.
En doutant, on atteint la vérité.
« Les hommes construisent trop de murs et pas assez de ponts. »
Celui qui connaît les hommes est prudent. Celui qui se connaît lui-même est éclairé. Celui qui dompte les hommes est puissant. Celui qui se dompte lui-même est fort. Celui qui sait se suffire est assez riche. Celui qui agit avec énergie est doué d'une ferme volonté. Celui qui ne s'écarte point de sa nature subsiste longtemps. Celui qui meurt et ne périt pas jouit d'une (éternelle) longévité.
Savoir et (croire qu'on) ne sait pas, c'est le comble du mérite. Ne pas savoir et (croire qu'on) sait, c'est la maladie (des hommes). Si vous vous affligez de cette maladie vous ne l'éprouverez pas. Le Saint n'éprouve pas cette maladie, parce qu'il s'en afflige. Voilà pourquoi il ne l'éprouve pas.
« Mieux vaut tête bien faite que tête bien pleine. » [...] « Savoir par cœur n'est pas savoir : c’est tenir ce qu’on a donné en garde à sa mémoire. »
« La règle d'or de la conduite est la tolérance mutuelle, car nous ne penserons jamais tous de la même façon, nous ne verrons qu'une partie de la vérité et sous des angles différents.»
Le silence est le plus haut degré de la sagesse.
Être rempli du désir de connaître et être philosophe, n'est-ce pas la même chose ?
N'ouvre la bouche que si ce que tu as à dire est plus beau que le silence.
Tant s’en faut, c’est ici qu’il y a un sophisme caché sous l’apparence de cette objection : car de ce que je ne puis concevoir une montagne sans vallée, il ne s’ensuit pas qu’il y ait au monde aucune montagne, ni aucune vallée, mais seulement que la montagne et la vallée, soit qu’il y en ait, soit qu’il n’y en ait point, ne se peuvent en aucune façon séparer l’une d’avec l’autre ; au lieu que, de cela seul que je ne puis concevoir Dieu sans existence, il s’ensuit que l’existence est inséparable de lui, et partant puisse pas qu’il existe véritablement : non pas que ma pensée puisse faire que cela soit de la sorte, et qu’elle impose aux choses aucune nécessité, mais, au contraire, parce que la nécessité de la chose même, à savoir de l’existence de Dieu, détermine ma pensée à le concevoir de cette façon. Car il n'est pas en ma liberté de concevoir un Dieu sans existence (c'est-à-dire un être souverainement parfait sans une souveraine perfection), comme il m'est libre d'imaginer un cheval sans ailes ou avec des ailes.
« Qui est déraciné déracine. Qui est enraciné ne déracine pas. »
Il n'y a qu'une seule et même raison pour tous les hommes ; ils ne deviennent étrangers et impénétrables les uns aux autres que lorsqu'ils s'en écartent.
La sagesse commence dans l’émerveillement.
Je ne suis ni Athénien, ni Grec, mais un citoyen du monde.
Si une montre prouve l'existence d'un horloger, mais l'univers ne prouve pas l'existence d'un grand architecte, alors je consens à être appelé un imbécile.
Dire que la Shoah fut objectivement mal équivaut à dire qu'elle fut mal même si les Nazis qui l'ont mise en œuvre pensaient que cela était bon, et qu'elle aurait toujours été mal même si les Nazis avaient remporté la Seconde Guerre mondiale et exterminé ou lavé le cerveau de tous ceux qui auraient pensé le contraire.
Les médias ont dit que j'étais un extrémiste, et j'ai répondu: Oui, je suis un extrémiste, je suis extrêmement gentil, je suis extrêmement clément, je suis extrêmement honnête et extrêmement juste.
La nature nous a donné deux oreilles et une bouche pour nous montrer que nous devons écouter plus et parler moins.